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Biographie de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy [nikɔla saʁkɔzi] (Prononciation du titre dans sa version originale)N 1, né Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa le 28 janvier 1955 à Paris, dans le 17e arrondissement, est un homme d'État français.
Avocat d'affaires de profession, il occupe successivement les fonctions de maire de Neuilly-sur-Seine, de député, de porte-parole du gouvernement, de ministre du Budget, de ministre de la Communication, de ministre de l'Intérieur, de ministre de l'Économie et des Finances et de président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Alors qu'il est président de l'UMP, Nicolas Sarkozy remporte l'élection présidentielle de 2007 avec 53,06 % des voix au second tour, face à la candidate socialiste Ségolène Royal. Il prend ses fonctions de 23e président de la République française le 16 mai 2007. Candidat à l'élection présidentielle de 2012 pour un second mandat à la tête de l'État, il est battu au second tour par le candidat socialiste, François Hollande, rassemblant 48,36 % des suffrages.
Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions à l'issue de la passation des pouvoirs à son successeur, le 15 mai 2012.
Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-BocsaN 2 est le fils de Pal Sarközy de Nagy-BocsaN 3, immigré hongrois, et d'Andrée Mallah, d'origine française et grecque séfarade. Le couple a deux autres garçons : Guillaume (1951) et François (1959). Après avoir divorcé d'avec sa femme, Pal Sarkozy se remarie trois fois ; de son troisième mariage avec Christine de Ganay naissent deux autres enfants : Caroline (1967) et Olivier (1969)2.
S'étant marié trois fois, Nicolas Sarkozy est père de quatre enfants : Pierre (1985) et Jean (1986), nés de son mariage avec Marie-Dominique Culioli (mariés en 1982, divorcés en 1996), Louis (1997), né de son mariage avec Cécilia Ciganer-Albéniz (mariés en 1996, divorcés en 2007), et Giulia (2011), née de son mariage avec Carla Bruni-Tedeschi (mariés en 2008).
Élève du lycée Chaptal (8e arrondissement de Paris), qu'il quitte pour redoubler3 sa sixième au Cours Saint-Louis de Monceau situé rue de Monceau, dans le même quartier, Nicolas Sarkozy obtient un baccalauréat B en 1973.
Étudiant à l'université Paris X Nanterre, il y obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Deux ans plus tard, au terme de ses études universitaires, il obtient un certificat d'aptitude à la profession d'avocat4 avec la note de 10/20. Il a par ailleurs obtenu un DEA en sciences politiques, lors de la deuxième session, avec un mémoire sur le référendum du 27 avril 19695,6.
En septembre 1979, il entre à l'Institut d'études politiques de Paris section Pol.Eco.Soc. dont il sort, en 19817, non diplômé5. Selon Catherine Nay, cet échec est probablement dû à une note éliminatoire en anglais8.
Il effectue son service militaire en 1978, à la Base aérienne 117 Paris (quartier Balard), dans le 15e arrondissement de Paris, où il appartient au Groupe rapide d'intervention chargé du nettoyage9.
Après sa prestation de serment en 1981, il entre comme stagiaire et devient collaborateur de l'avocat Guy Danet10.
En 1987, il crée à Paris le cabinet « Leibovici - Claude - Sarkozy » en s'associant avec deux autres avocats : Arnaud Claude spécialisé en immobilier qui a notamment récupéré dans sa clientèle la ville de Levallois-Perret dont il règle tous les contentieux d'expropriation, et Michel Leibovici. Parallèlement à cela, Nicolas Sarkozy conduit sa carrière politique.
Entre avril 2005 et janvier 2007, il est président de l'EPAD. Il figure parmi les administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly-sur-Seine, qui gère des immeubles résidentiels.
Il est aussi membre d'honneur du Rotary Club11 de Neuilly et membre du club Le Siècle12, réunissant des personnalités de la « classe dirigeante » française.
Déjà membre de l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) dès son arrivée à la faculté, Nicolas Sarkozy adhère à l'Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974. Il milite dès son entrée pour l'élection de Jacques Chaban-Delmas à la présidence de la République. Devenu délégué départemental des jeunes UDR des Hauts-de-Seine, il participe à ce titre au grand congrès de Nice de juin 1975, destiné à rallier Valéry Giscard d'Estaing aux gaullistes, alors majoritaires au Parlement. Dans son premier discours, longuement ovationné et remarqué entre autres par Charles Pasqua, il lance : « Être jeune gaulliste, c'est être révolutionnaire13 ».
En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, et devient responsable du parti gaulliste dans la section de Neuilly, puis secrétaire dans la circonscription Neuilly-Puteaux l'année suivante. En 1977 toujours, il est élu conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine sur la liste d'Achille Peretti.
Il devient, en 1980, président du comité de soutien des jeunes à la candidature présidentielle de Jacques Chirac en vue de l'élection de 198114.
Le maire de Neuilly-sur-Seine, Achille Peretti, meurt en 1983 d'un arrêt cardiaque lors d'une réception officielle. Nicolas Sarkozy est chargé de préparer la campagne de Charles Pasqua, qui est considéré comme son mentor en politique15 et qui a été le témoin de son premier mariage16. Il prend ce dernier de court en présentant finalement sa propre candidature, expliquant plus tard que « la candidature de Pasqua ne passait pas » et que « ce sont les conseillers municipaux eux-mêmes qui [l]'ont conduit à franchir le pas »17. Après le refus de Jacques Chirac de trancher entre les deux hommes18, Charles Pasqua qui apprend la nouvelle à sa sortie d'hospitalisation16 renonce à se présenter, et Nicolas Sarkozy est élu maire de Neuilly-sur-Seine le 29 avril 1983, face au centriste Louis-Charles Bary. À 28 ans, il devient ainsi l'un des plus jeunes maires de France et signe son premier succès politique majeur.
Il est chargé de mission, de 1987 à mai 1988, pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur19.
Lors de la campagne présidentielle de 1988, il s'engage à nouveau aux côtés de Jacques Chirac et est chargé d'organiser ses grands meetings. Ses relations nouées au niveau local sont mises au service du candidat gaulliste qui lui présente alors sa fille, Claude Chirac, puis Édouard Balladur, avec lesquels il se...Lire la suite »»»