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Sciences - Médecine: Correction myotensive

Les techniques de traitement proposées sont issues des méthodes dites aujourd’hui d’ostéopathie douce. Selon les auteurs elles portent le nom de « normalisation non structurelle », de « correction indirecte », de « ré harmonisation douce » ou de « correction myotensive ». Elles sont basées sur des actions musculaires à distance ou au niveau de l’articulation. Elles ne provoquent aucune lésion ostéo-articulaire ni forçage car elles mettent uniquement en jeu des actions musculaires sans réaliser de contraintes articulaires. Les résultats attendus sont les mêmes que les résultats de l‘ostéopathie structurelle et des trusts (méthodes dites aussi de cracking), sans jamais aller au-delà des amplitudes articulaires normales de l’articulation traitée. En ce sens ce sont des méthodes intelligentes, qui permettent une véritable re fonctionnalisation des articulations sans jamais nuire.
La correction myotensive utilise trois principes associés :
pour obtenir en pratique une re-fonctionnalisation complète du mouvement lésé ou déficient, en intégrant dans la correction les articulations sus et sous jacentes. Dans 95% des cas le processus lésionnel est un déficit musculaire et non une lésion ostéo-articulaire. Il faut donc lever la tension musculaire et re fonctionnaliser le muscle.
On procède par des contractés-relâchés de la course interne vers la course externe des muscles moteurs du mouvement, dans le sens longitudinal des fibres. L'expiration a lieu lors de la contraction.
La correction est réalisée en trois temps :
  • 3 contractions musculaires contre résistance modérées à fortes, associées à une expiration profonde,
  • 3 temps de relâchement musculaire avec maintien de la prise correctrice,
  • un temps de résolution musculaire de 12 à 20 secondes au cours duquel on procède à une mobilisation passive en direction de la course moyenne ou externe du muscle.
Une fois un premier étirement réalisé, on reprend la prise correctrice dans la course moyenne du muscle et on réalise une nouvelle série de 3 contractés - 3 relâchés - un temps de résolution consacré à l'étirement vers la course externe du muscle.
On progresse ainsi par 3 séries de contractés-relâchés jusqu'à avoir obtenu la mise en étirement maximal du muscle limitant le mouvement. Une fois la contracture levée, on contrôle si le mouvement est sain et ne présente pas de limitation d'amplitude.
On termine par un massage, à type de pression glissée très profonde des muscles initiateurs de la lésion, pendant 5 à 7 minutes.
Au cours des séances de rééducation qui suivront le physiothérapeute devra :
  • étirer la colonne vertébrale pour soulager la zone lésionnelle : se rappeler que l'étirement de la colonne vertébrale se fait toujours associé à une composante rotatoire lorsque la lésion est unilatérale et une composante de flexion ou d'extension lorsque la lésion est bilatérale.
  • renforcer les muscles stabilisateurs proches de la lésion
  • assouplir les grands muscles à distance
Le but du traitement doit être de rendre au patient :
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