Le monde était censé disparaître le 21 décembre 2012. C'était en tout cas l'interprétation douteuse de pseudo experts liant la fin du calendrier maya à une hypothétique apocalypse.
Selon les prophètes de la fin du monde, le calendrier maya terminant son treizième et dernier cycle de 5.125,36 années en décembre 2012, la Terre pourrait connaître une inversion des pôles avec pour conséquence une succession ininterrompue de catastrophes naturelles, de raz-de-marée, d'ouragans, d'éruptions, de précipitations diluviennes... Roland Emmerich en avait fait un film grand public, 2012, contribuant à populariser cette thèse.
Mais pas de chance pour les apprentis prophètes, le calendrier maya ne finirait pas en décembre 2012 mais dans 50 ou 100 ans, selon des recherches récentes. D'après l'ouvrage Calendars and Years II: Astronomy and Time in the Ancient and Medieval World de Gerardo Aldana de l'Université de Californie, la conversion entre le calendrier maya et notre calendrier grégorien a été mal faite. C'est ce qu'explique le site Maxisciences:
La première conversion du calendrier maya pour déterminer des dates en correspondance avec notre actuel calendrier géorgien est appelée la constante de GMT (les initiales des noms des trois premiers chercheurs ayant étudié la culture maya) [...] ce travail a été essentiellement basé sur des documents des colonisateurs écrits en langue maya et traduits ensuite en langue latine. Par la suite, les travaux de Floyd Lounsbury, un linguiste et anthropologue américain, ont corroboré la thèse de la constante de GMT. Ce scientifique s'est basé sur les mouvements de la planète Vénus, comme les Mayas le faisaient eux-mêmes.
Gerardo Aldana conteste les travaux du linguiste qui selon lui s'effondrent «comme un château de cartes». Problème: le chercheur ne propose pas de nouvelle conversion du calendrier maya, se bornant à relever que la table de conversion traditionnelle est erronée, comme l'explique le site Livescience.com. ... Lire la suite sur Slate.fr