Au moment où l’épidémie de choléra se propage en Haïti, s’étendant dans au moins huit département et menaçant de gagner la République voisine, un organe de presse lie la première dame d’Haïti à la contamination. Elle serait l’un des actionnaires majoritaires de la compagnie sous contrat avec la MINUSTAH pour traiter la fosse septique de sa garnison à Mirebalais. Mais une femme identifiée comme étant une représentante de la société « Sanco » serait un prête-nom. En effet, le quotidien en ligne mexicain Última Palabra, dans son édition du vendredi 12 novembre 2010, a révélé que la première dame d’Haïti « est l’actionnaire principale de Sanco Haïti, une entreprise engagée par la MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti ». Última Palabra a ajouté que « C’est grâce à ce juteux contrat que Mme Préval renfloue de dollars ses comptes en banque personnels au détriment du pauvre peuple haïtien ».
L’organe électronique mexicain estime que les relations existant entre des fonctionnaires des Nations Unies oeuvrant en Haïti et l’administration Préval auraient rendu possible l’octroi du contrat à cette compagnie dont la principale préoccupation est l’encaissement des millions payés par la MINUSTAH.
Última Palabra a indiqué que « Sanco Haïti aurait tout bonnement déversé dans la rivière les tanks contenant les déchets sans se donner la peine de les traiter
chimiquement, tel que stipulé dans le contrat ».
Selon le même organe de presse, d’aucuns pensent que la corruption serait à la base d’une telle négligence, dans la mesure où Sanco Haïti néglige de traiter convenablement les déchets générés par la garnison népalaise de
Mirebalais.
Par ailleurs, des observateurs soutiennent qu’il existe une conspiration concernant la possibilité que les troupes népalaises....Lire la suite sur Haiti Observateur
