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Internet et société - Facebook ou l’ère des personnalités publiques par Kassandra Martel

Source: Hebdo Rive Nord
« Avec les médias sociaux, on devient une personnalité publique où la pression pour son image est forte. Autrefois, notre image était conçue avec le regard des gens qu’on côtoyait. Maintenant, on la conçoit avec les feedbacks de tous nos amis virtuels », affirme Ariane Hébert, psychologue et chroniqueuse pour l’Hebdo Rive Nord.

Elle précise que l’être humain en est un social et grégaire. « Il a besoin de vivre en société, d’être en groupe. Nous avons besoin d’avoir un sentiment d’appartenance », dit-elle.

C’est un besoin social qui existe depuis toujours. « Il est généralement comblé par le clan familial. Plus les liens familiaux sont serrés, moins le besoin est fort sur ce plan. Le réseau social, via Facebook, ne comble pas ce besoin. Les relations sont trop impersonnelles et virtuelles, ce qui n’est pas aussi nourrissant », souligne la psychologue.

Selon elle, une relation viable doit apporter un soutien. « Le nombre d’amis dont nous avons besoin dépend de chacun, de notre personnalité », précise Mme Hébert.

Pression et exhibitionnisme

« Les attentes sont plus élevées avec les réseaux sociaux, car les délais sont courts. On s’attend à des réponses rapides. Ça installe une pression sociale », explique Ariane Hébert.


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Une information qui a été confirmée par les élèves de cinquième secondaire de l’école Paul-Arseneau, à L’Assomption. Lors de leurs trois journées de simplicité volontaire, en octobre, ils avaient réalisé que la pression était moins grande sans leur ordinateur, maquillage et téléphone.

« Pour une personne qui est un peu exhibitionniste, c’est l’outil par excellence. Ça dépend du niveau d’aise à se montrer via Facebook, pour les photos, les mises à jour, les informations...», dit Mme Hébert.

Précisons que l’exhibitionnisme n’est pas négatif. « Ça devient problématique quand l’individu en souffre », conclut la psychologue.