L’année 2008 a été très dure pour Haïti. Très dure. Quatre cyclones majeurs, des inondations de boue meurtrières qui mettent en évidence la corruption et les détournements de fonds notamment aux Gonaïves, l’effondrement de l’école « Promesse évangélique » à Pétionville en novembre, qui provoque plus de 90 morts ainsi que 162 blessés parmi élèves et professeurs.
Et toujours la violence, l’insécurité, les bandes armées, le banditisme, les kidnappings, la misère, la faim … avec en toile de fond la crise gouvernementale qui a duré 5 mois et qui finalement, après de nombreuses péripéties, a vu la nomination de Mme Michèle Duvivier Pierre-Louis, une économiste de 61 ans au poste de Premier Ministre.
Pour 2009, plusieurs axes dans plusieurs domaines ont été identifiés pour tenter de sortir Ayiti du marasme.
Pour l’environnement, inciter à l'utilisation du gaz comme combustible chez les ménages pour la cuisson des aliments, en vue de freiner la coupe systématique des arbres et l’usage intensif du charbon de bois.
Sur le plan social, plan de logement défini et connu qui pourrait prévenir les effets des secousses sismiques enregistrées en plusieurs endroits du pays au cours de l’année 2008.
Au niveau économique, le développement et le soutien à des initiatives cohérentes en agriculture durable, comme le souhaitent différentes organisations paysannes.
En matière de sécurité, pour tenter d’entraver l’action des malfrats, une opération de sécurité baptisée « Bouclier bleu », a été lancée le 8 décembre 2008. Elle doit s’étendre sur toute la période des fêtes de fin d’année pour prendre fin le 15 janvier 2009. En effet, les statistiques montrent que la période des fêtes est propice à une augmentation énorme de la délinquance armée.
Le chemin sera long mais déjà on peut constater que le taux de change de la gourde, par rapport au dollar américain, tend à une stabilité (US $ 1.00 = 41.00 gourdes).
Avec AlterPresse.