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Benoît XVI en appelle au respect des immigrés et à l'arrêt de la violence au nom de Dieu

Le 10 janvier 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le pape Benoît XVI, après la prière de l’Angélus de ce dimanche, a lancé un appel sur “la condition des migrants“ suite aux évènement survenus cette semaine à Rosarno, un village de Calabre, au sud de l’Italie, une "chasse à l'homme" dont ont été victimes des centaines de travailleurs immigrés. Le Saint-Père a également lancé un appel à la "responsabilité" des Institutions politiques et religieuses après le meurtre de six chrétiens coptes en Egypte, après la messe de la nuit du Noël orthodoxe, le 6 janvier dernier, ainsi qu’après l’attaque de plusieurs églises en Malaisie.

Chers frères et sœurs !

Deux faits ont attiré particulièrement mon attention ces derniers jours : le cas de la condition des migrants, qui cherchent une vie meilleure dans des Pays qui ont besoin, pour différentes raisons, de leur présence, et celui de situations conflictuelles, dans différentes parties du monde, où les chrétiens font l'objet d'attaques, même violentes.

Il faut repartir du cœur du problème ! Il faut repartir de la signification de la personne ! Un immigré est un être humain, différent par sa provenance, sa culture, et ses traditions, mais c'est une personne qu'il faut respecter et avec des droits et des devoirs, en particulier, dans le domaine du travail, où la tentation de l'exploiter est plus facile, mais aussi dans le domaine des conditions concrètes de vie. La violence ne doit jamais être pour personne le chemin pour résoudre les difficultés. Le problème est d'abord humain ! Je vous invite, à regarder le visage de l'autre et à découvrir qu'il a une âme, une histoire et une vie : c'est une personne et Dieu l'aime comme il m'aime moi.

Je voudrais faire des considérations semblables en ce qui concerne l'homme dans sa diversité religieuse. La violence envers les chrétiens dans quelques Pays a suscité la colère de nombreuses personnes, d'autant plus parce qu'elle s'est manifestée dans les jours les plus sacrés de la tradition chrétienne. Il faut que les Institutions aussi bien politiques, que religieuses ne manquent pas - je le répète - à leurs responsabilités. Il ne peut pas y avoir de violence au nom de Dieu, et on ne peut pas penser l'honorer en offensant la dignité et la liberté de nos semblables.