10.01.2011 - «Les Français n’acceptent pas, la France n’acceptera jamais que l’on puisse impunément prendre des innocents en prière pour cible d’un terrorisme délirant et barbare». Lors de l’expression de ses vœux aux autorités religieuses de France le 7 janvier, Nicolas Sarkozy n’a pas mâché ses mots. Il a vivement condamné l’attentat perpétré contre des chrétiens coptes réunis en prière le 31 décembre, replaçant le christianisme au Moyen-Orient dans son contexte historique: «Leur crime ? Appartenir à une minorité religieuse. Une minorité très ancienne qui conserve pieusement la mémoire du christianisme des premiers siècles (...) Le christianisme des Actes des Apôtres, des lettres et des Epitres . Une minorité religieuse qui depuis bientôt deux mille ans participent à l’immense richesse culturelle et humaine de l’Egypte. Un pays où est apparu, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’idée de monothéisme».
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Il a assuré que la France continuera de condamner que l’on massacre des autres êtres humains pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils croient. Par ailleurs, le président français a rappelé que la France ne se contente pas de parler mais qu’elle agit. Dès le lendemain de l’attentat du 31 octobre contre une église syriaque de Bagdad, le gouvernement a organisé l’accueil de 150 chrétiens irakiens blessés dans l’attentat.
En dernier lieu, il a réaffirmé sa conception de la laïcité, qui comporte notamment l'idée «d'une république qui entretient un dialogue permanent avec les religions pratiquées sur son sol de façon à les entendre, et parfois, pourquoi pas, à les écouter».
