Citation du jour:

N'oubliez pas de faire un don. Nous avons besoin de votre aide en ces temps difficiles.Faire un don.

Sciences (Physique) - Électron

L'électron est une particule élémentaire qui possède une charge élémentaire de signe négatif et l'un des composants de l'atome avec les neutrons et les protons. Il est fondamental en chimie, car il participe à presque tous les types de réactions chimiques et constitue un élément primordial des liaisons présentes dans les molécules. En physique, l'électron intervient dans une multitude de rayonnements et d'effets. Ses propriétés, qui se manifestent à l'échelle microscopique, expliquent la conductivité électrique, la conductivité thermique, l'effet Vavilov-Tcherenkov, l'incandescence, l'induction électromagnétique, la luminescence, le magnétisme, le rayonnement électromagnétique, la réflexion optique et la supraconductivité, phénomènes macroscopiques largement exploités dans les pays industrialisés. Possédant la plus faible masse de toutes les particules chargées, il sert régulièrement à l'étude de la matière.
Le concept d'une quantité indivisible de charge électrique est élaboré à partir de 1838 par le naturaliste britannique Richard Laming afin d'expliquer les propriétés chimiques des atomes. L'électron est identifié comme le corpuscule envisagé par Joseph John Thomson et son équipe de physiciens britanniques en 1897, à la suite de leurs travaux sur les rayons cathodiques.
C'est à cette époque que Thomson propose son modèle atomique. En 1905, Albert Einstein propose une explication de l'effet photoélectrique — des électrons émis par la matière sous l'influence de la lumière — qui servira d'argument en faveur de la théorie des quanta. En 1912, Niels Bohr explique les raies spectrales en postulant la quantification de l'orbite des électrons de l'atome hydrogène, autre argument soutenant cette théorie. En 1914, les expériences d'Ernest Rutherford et d'autres ont solidement établi la structure de l'atome comme un noyau positivement chargé entouré d'électrons de masse plus faible. En 1923, les résultats expérimentaux d'Arthur Compton convainquent une majorité de physiciens de la validité de la théorie des quanta. En 1924, Wolfgang Pauli définit le principe d'exclusion de Pauli, ce qui implique que les électrons possèdent un spin. La même année, Louis de Broglie émet l'hypothèse, vérifiée plus tard, que les électrons présentent une dualité onde-corpuscule. En 1928, Paul Dirac publie son modèle de l'électron qui l'amènera à prédire l'existence du positron puis de l'antimatière. D'autres études des propriétés de l'électron ont mené à des théories plus complètes de la matière et du rayonnement.

Histoire

Article connexe : Histoire de l'électricité.
Gravure en noir et blanc. Deux hommes se tiennent debout face à un nuage chargé d'électricité
Une gravure montrant une scène fictive : l'homme à gauche maintient en l'air un cerf-volant censé recueillir de la charge électrique des nuages. Benjamin Franklin se tient près du fil et un arc électrique lumineux apparaît entre son index et le fil. Image publiée en 18812.
Les anciens Grecs ont déjà remarqué que l'ambre attire de petits objets quand elle est frottée avec de la fourrure ; en dehors de la foudre, ce phénomène est la plus ancienne expérience de l'humanité en rapport avec l'électricité3, un déplacement de particules électriquement chargées.
En 1269, Pierre de Maricourt, un ingénieur militaire au service du prince français Charles Ier de Sicile, étudie les propriétés des aimants permanents. « Cette étude, qui nous a été transmise sous forme d'une lettre écrite à l'un de ses collègues, comprend la plupart des expériences élémentaires aujourd'hui décrites dans les manuels de physique. »4 Dans son traité de 1600 De Magnete, le médecin anglais William Gilbert crée le mot bas-latin « electricus » pour désigner la propriété d'attirer les petits objets après frottement5. Le mot « électrique » dérive de l'anglais « electrick », qui dérive lui-même du latin « electricus » : « propre à l'ambre6 ». Le mot latin ēlectrum dérive du grec ἤλεκτρον (« êlectron´ ») désignant l'ambre.
Francis Hauksbee dans les années 1700 et C. F. du Fay en 1737 découvrent indépendamment deux sortes d'électricité : l'une obtenue en frottant du verre et l'autre engendrée en frottant de la résine. Du Fay en conclut que l'électricité peut se réduire à deux fluides électriques, « vitreux » et « résineux », que l'on sépare par frottement, et que l'on peut recombiner ensemble7. Une décennie plus tard, Benjamin Franklin affirme que l'électricité ne diffère pas des autres types de fluides électriques mais qu'il s'agit de la même chose, sous des pressions différentes. Il lui apporte la terminologie moderne de charge positive ou négative respectivemement8,9.
Entre 1838 et 1851, le naturaliste britannique Richard Laming développe l'idée qu'un atome est composé d'un noyau de matière, entouré de particules subatomiques qui ont une charge électrique unité10. À partir de 1846, le physicien allemand Wilhelm Eduard Weber défend la théorie que l'électricité est composée de fluides chargés positivement et négativement, et qu'une loi en carré inverse régit leur interaction11. Après avoir étudié l'électrolyse en 1874, le physicien irlandais George Stoney suggère qu'il existe « une seule quantité définie d'électricité » : la charge d'un ion monovalent. Ce postulat lui donne la capacité d'estimer la valeur de cette charge élémentaire e à partir des lois de l'électrolyse de Faraday12. Cependant, Stoney croit que ces charges sont attachées de façon permanente aux atomes, et ne peuvent donc leur être enlevées13. En 1881, le physicien allemand Hermann von Helmholtz est convaincu que les charges positives et négatives sont composées de parties élémentaires, chacune « se comportant comme des atomes d'électricité14 ».
En 1894, Stoney invente le terme d'« électron » pour désigner ces charges élémentaires, écrivant « [...] une estimation a été faite de la valeur réelle de cette unité fondamentale très remarquable d'électricité, pour laquelle je me suis risqué à proposer le nom d'"électron" »15. Le mot électron est une combinaison du mot « électrique » et du suffixe « -on », ce dernier étant par la suite utilisé pour désigner une particule subatomique, comme le proton ou le neutron16,17.

Découverte

Dessin d'un homme debout habillé d'un complet, avec lunettes et barbiche blanche, qui tient dans sa main un objet en verre.
William Crookes et son tube, ancêtre des tubes cathodiques, sont devenus notoires en Grande-Bretagne, comme en témoigne cette caricature publiée en 1902 par le journal satirique Vanity Fair. La légende de cette image était « ubi Crookes ibi lux », ce qui signifie littéralement « Où il y a Crookes, il y a de la lumière » en latin. C'est peut-être aussi un jeu de mots sur les escrocs (« crooks ») et les illuminés, car il s'est aussi intéressé au spiritisme.
Pendant le XIXe siècle, les physiciens allemands Julius Plücker et Johann Wilhelm Hittorf étudient la conductivité électrique des gaz dans des ampoules de verre scellées munies d'une cathode et d'une anode18 qui permettent de soumettre le gaz à un courant électrique. En 1869, Hittorf observe l'émission, par la cathode, de « faisceaux de particules » chargées si l'ampoule contient un gaz à basse pression19,20. En 1876, le physicien allemand Eugen Goldstein montre que les rayons de cette lueur provoquent une ombre, et il les appelle rayons cathodiques21. Pendant les années 1870, le chimiste et physicien anglais William Crookes met au point le premier tube à rayons cathodiques avec un vide poussé à l'intérieur — nommé par la suite « tube de Crookes22 ». Puis il montre que les rayons lumineux apparaissant dans le tube transmettent de l'énergie, et se déplacent de la cathode vers l'anode. De plus, en appliquant un champ magnétique, il est capable de défléchir les rayons, montrant ainsi que le faisceau se comporte comme s'il était chargé23,24. En 1879, il propose d'expliquer ces propriétés par ce qu'il appelle « matière radiante ». Il estime qu'il s'agit d'un quatrième état de la matière, consistant en molécules chargées négativement, projetées à grande vitesse de la cathode25.
Le physicien britannique né allemand Arthur Schuster développe les expériences de Crookes en disposant des plaques métalliques parallèlement aux rayons cathodiques, par lesquelles il peut appliquer différents potentiels électriques. Le champ électrique défléchit les rayons vers la plaque chargée positivement, ce qui renforce la preuve que les rayons portent une charge négative. En mesurant la déflexion selon la différence de potentiel, Schuster est capable en 1890 de mesurer le rapport masse sur charge des composants des rayons. Cependant, son calcul donne une valeur plus de mille fois inférieure à la valeur attendue, si bien que les contemporains n'accordent que peu de confiance à son calcul23,26. En 1895, le thésard et futur physicien français Jean Perrin établit expérimentalement la nature corpusculaire de l'électron, alors que plusieurs scientifiques de cette époque considèrent l'électron comme une onde27,28.
En 1896-1897, le physicien britannique Joseph John Thomson et ses collègues John Townsend et Harold A. Wilson réalisent des expériences indiquant que les rayons cathodiques sont effectivement des particules individualisées, plutôt que des ondes, des atomes ou des molécules comme les spécialistes le croient à l'époque29,30. Thomson fait de bonnes estimations à la fois de la charge e et de la masse m, trouvant que les particules des rayons cathodiques, qu'il appelle « corpuscules », ont environ un millième de la masse de l'ion le plus léger connu alors : l'hydrogène31. Il montre que le rapport charge sur masse e/m est indépendant de la matière de la cathode. Il montre de plus que les particules chargées négativement produites par les matériaux radioactifs, les matières chauffées et les matières illuminées sont les mêmes32. Son travail considérable sur la déflexion des rayons cathodiques dans un champ électrique est probablement la raison pour laquelle on lui attribue la découverte de l'électron33,34,35. Le nom d'électron est proposé à nouveau par le physicien irlandais George F. Fitzgerald, cette fois avec succès23. Historiquement, l'électron est la première particule élémentaire mise en évidence36.
Photo en noir et blanc de la tête d'un homme barbu.
Le physicien français Henri Becquerel, qui a découvert la radioactivité naturelle, a montré en 1896 que les rayons bêta émis par le radium sont défléchis par un champ électrique36. Photo prise avant 1908.
En 1900, Paul Drude propose de considérer l'ensemble des électrons d'un métal comme un gaz parfait. Il parvient alors à justifier théoriquement une conclusion expérimentale selon laquelle les bons conducteurs électriques sont aussi de bons conducteurs thermiques. Même si son hypothèse est fausse selon les connaissances actuelles, ce concept de « gaz parfait d'électrons » est encore utilisé en mécanique quantique37.
En étudiant les minéraux naturellement fluorescents, le physicien français Henri Becquerel découvre que ceux-ci émettent des rayonnements en l'absence de toute source d'énergie externe. Ces matériaux radioactifs provoquent l'engouement des scientifiques, y compris celui du physicien néo-zélandais Ernest Rutherford, qui découvre qu'ils émettent des particules. Il leur donne le nom de particules alpha, bêta et gamma, selon leur pouvoir de pénétration de la matière38. En 1900, Becquerel montre que les rayons bêta émis par le radium sont défléchis par un champ électrique, et que leur rapport masse sur charge est le même que celui des rayons cathodiques39. Ce résultat conforte l'idée que les électrons existent comme composants des atomes40,41.
La charge de l'électron est mesurée de façon plus précise par le physicien américain Robert Millikan par son expérience sur la goutte d'huile de 1909, dont il publie les résultats en 1911. Cette expérience utilise un champ électrique pour compenser la pesanteur et empêcher ainsi une goutte d'huile chargée de tomber. Ce système permet de mesurer la charge électrique depuis quelques ions jusqu'à 150, avec une marge d'erreur de moins de 0,3 %. Des expériences comparables ont été faites plus tôt par le groupe de Thomson, en utilisant des brouillards de gouttelettes d'eau chargées par électrolyse29 et en 1911 par Abram Ioffé, qui a obtenu indépendamment le même résultat que Millikan en utilisant des microparticules de métal, et a publié ses résultats en 191342. Cependant, les gouttes d'huile, moins volatiles, se prêtent mieux à des expériences de longue durée43.
Vers le début du XXe siècle, des physiciens découvrent que, sous certaines conditions, une particule rapide provoque sur sa trajectoire la condensation de la vapeur d'eau sursaturée. En 1911, le physicien écossais Charles Thomson Rees Wilson, l'un des collaborateurs de Thomson44, utilise cet effet pour mettre au point sa chambre à brouillard, qui permet de photographier les traces de particules chargées, comme des électrons rapides45, ce qui facilite donc leur étude.

Théorie de l'atome

Trois cercles concentriques autour d'un noyau, avec un électron allant du second au premier cercle, et relâchant un photon.
Le modèle de Bohr de l'atome, montrant les états de l'électron avec des énergies quantifiées par le nombre n. Un électron qui passe à une orbitale plus basse émet un photon possédant une énergie égale à la différence d'énergies entre les orbitales en question46.
En 1913, le physicien danois Niels Bohr postule que les électrons sont dans des états quantifiés, dont l'énergie est déterminée par le moment angulaire autour du noyau. Les électrons peuvent passer d'un état à l'autre, par émission ou absorption de photons à des fréquences spécifiques. Au moyen de ces orbites quantifiées, il explique avec toute la précision requise les raies spectrales de l'atome d'hydrogène47. Cependant, le modèle de Bohr ne peut rendre compte des intensités relatives des raies spectrales, ni expliquer les spectres d'atomes plus complexes48. Malgré ces faiblesses, ce modèle atomique servira d'argument en faveur de la théorie des quanta.
Les travaux du physicien néo-zélandais Ernest Rutherford, de 1909 à 1912, l'amènent à conclure que l'atome est constitué d'un petit noyau comprenant toute la charge positive et presque toute la masse de l'atome, noyau qui est entouré d'un nuage électronique49 (voir Expérience de Rutherford). Le physicien britannique Henry Moseley, qui travaille dans le laboratoire de Rutherford en 1913, établit avec certitude l'ordre des éléments chimiques dans le tableau périodique50 (voir Loi de Moseley). Les travaux des physiciens allemands James Franck et Gustav Hertz, de 1912 à 1914, prouvent la quantification des niveaux d'énergie des électrons dans les atomes et confirment donc les hypothèses du modèle de l'atome de Bohr51 (voir Expérience de Franck et Hertz). L'ensemble de ces expériences a donc solidement établi la structure de l'atome comme un noyau positivement chargé entouré d'électrons de masse plus faible48.
Les liaisons chimiques entre atomes sont expliquées par Gilbert Lewis, qui propose en 1916 que la liaison covalente entre atomes est une paire d'électrons partagés52. Plus tard, en 1927, Walter Heitler et Fritz London expliquent complètement la formation des paires d'électrons et des liaisons chimiques en termes de mécanique quantique53. En 1919, le chimiste américain Irving Langmuir raffine le modèle statique d'atome de Lewis, et suggère que tous les électrons sont distribués sur des « couches concentriques (à peu près) sphériques, toutes de même épaisseur54 ». Les couches sont à leur tour divisées en un certain nombre de cellules, chacune contenant une paire d'électrons. Avec ce modèle, Langmuir explique qualitativement les propriétés chimiques de tous les éléments du tableau périodique53, que les scientifiques rapprochent selon la loi de similitude55.
En 1924, le physicien autrichien Wolfgang Pauli remarque que la structure en couches de l'atome s'explique par le jeu de quatre paramètres qui définissent tous les états énergétiques, tant que chaque état n'est occupé que par un seul électron56,57. Cette interdiction faite à deux électrons d'occuper le même état est devenue connue sous le nom de « principe d'exclusion de Pauli ». Le mécanisme déterminant le quatrième paramètre et ses deux valeurs, est fourni par les physiciens néerlandais Samuel Goudsmit et George Uhlenbeck, quand ils suggèrent que l'électron, outre le moment angulaire de son orbite, pourrait avoir un moment angulaire intrinsèque48,58. Cette propriété devient notoire sous le nom de « spin » : elle explique le dédoublement des raies spectrales observé avec un spectrographe à haute résolution, qui est resté mystérieux jusque-là ; ce phénomène est connu sous le nom de structure hyperfine des raies59. Le principe de Pauli permettrait d'expliquer pourquoi la matière dite ordinaire crée ce qui est appelé le « volume » de la matière60,61,62.

La mécanique quantique

Les électrons possèdent, comme toute la matière, la propriété quantique d'être à la fois ondes et corpuscules, si bien qu'ils peuvent avoir des collisions avec d'autres particules, et être diffractés comme la lumière. Cette dualité est facile à constater avec les électrons en raison de leur faible masse. Un électron, en raison de son spin, est un fermion, et satisfait donc au principe d'exclusion de Pauli63.
En 1887, l'effet photoélectrique est observé par Heinrich Rudolf Hertz alors qu'il étudie les ondes électromagnétiques64, et plusieurs scientifiques ont tenté d'en expliquer les mécanismes, sans résultat. Vingt ans plus tard, en 1905, Albert Einstein propose une première explication, qui lui vaudra le prix Nobel de physique de 192165. Selon lui, des électrons sont émis par la matière seulement si la fréquence de la lumière est supérieure à un certain seuil. Pour y parvenir, il introduit le concept de photon, en utilisant celui de quantum d'énergie récemment proposé dans un tout autre contexte par Max Planck. L'explication d'Einstein sera l'un des premiers arguments en faveur de la théorie des quanta66. En 1923, Arthur Compton observe l'allongement de la longueur d'onde du photon causée par la diffusion qui porte son nom, laquelle est provoquée par l'interaction des photons et des électrons. « Ces résultats expérimentaux [sont] les premiers à convaincre la majorité des physiciens de la validité de la théorie quantique67. »
Dans sa publication Recherches sur la théorie des quanta, en 1924, le physicien français Louis de Broglie émet l'hypothèse que toute matière possède une onde de De Broglie semblable à la lumière68. C'est-à-dire que, selon les conditions, les électrons et autres particules matérielles montrent les propriétés soit de particules, soit d'ondes. Les propriétés corpusculaires d'une particule sont patentes quand elle apparaît à tout moment localisée à un endroit dans l'espace le long d'une trajectoire69. La nature ondulatoire est observée, par exemple, quand un faisceau passe à travers des fentes parallèles et crée des figures d'interférence. En 1927, l'effet d'interférence avec un faisceau d'électrons est montré par le physicien anglais George Paget Thomson, au moyen d'un mince film métallique, et par les physiciens américains Clinton Davisson et Lester Germer en utilisant un cristal de nickel70.
Un nuage bleu symétrique décroissant en intensité du centre vers le bord
En mécanique quantique, le comportement d'un électron dans un atome est décrit par une orbitale, qui est une distribution de probabilité plutôt qu'une orbite. Sur la figure, l'intensité de la coloration correspond à la probabilité relative de la présence de l'électron de cette orbitale en ce point.
Le succès de la prédiction de De Broglie conduit à la publication par Erwin Schrödinger, en 1926, de l'équation de Schrödinger qui décrit avec succès la propagation des électrons en tant qu'onde71. Plutôt que de fournir une solution donnant la position d'un électron, cette équation d'onde peut être utilisée pour calculer la probabilité de trouver un électron dans un certain volume. Cette approche est ultérieurement nommée mécanique quantique, et donne une très bonne approximation des états d'énergie dans l'atome d'hydrogène72. Une fois le spin et les interactions entre les électrons pris en compte, la mécanique quantique modélise avec succès le comportement des électrons dans les atomes plus complexes que celui de l'hydrogène73.
En 1928, améliorant le travail de Wolfgang Pauli74, le physicien britannique Paul Dirac conçoit un modèle de l'électron — l'équation de Dirac — compatible avec la théorie de la relativité et la mécanique quantique75. Pour résoudre certaines lacunes de son équation relativiste, Dirac développe en 1930 un modèle de vide avec une mer infinie de particules d'énergie négative, parfois nommée « mer de Dirac ». Ceci le conduit à prédire l'existence du positron, équivalent de l'électron dans l'antimatière76, « entité » physique également prédite par Dirac77,78. Le positron est découvert par Carl D. Anderson, qui propose d'appeler les électrons standard « négatrons » et d'utiliser le terme « électron » comme terme générique pour désigner les deux charges sans distinction. Cet usage du terme « négatron » est encore rencontré à l'occasion, et peut être abrégée en « négaton »79,80.
En 1947, le physicien américain Willis Lamb, en collaboration avec le thésard Robert Retherford, découvre que certains états quantiques de l'atome d'hydrogène, qui devraient avoir la même énergie, se distinguent par un certain décalage81, c'est le décalage de Lamb. À peu près au même moment, le physicien germano-américain Polykarp Kusch, travaillant avec Henry M. Foley, découvre que le moment magnétique de l'électron est un peu plus grand que celui prédit par la théorie de Dirac. Cet écart sera ultérieurement appelé « moment magnétique anomal » de l'électron. Pour résoudre ces problèmes, une théorie plus élaborée, appelée « électrodynamique quantique », est mise au point par Sin-Itiro Tomonaga, Julian Schwinger et Richard Feynman à la fin des années 194082,83,84.
Photo en noir et blanc. Plusieurs hommes sont assis sur des chaises, lesquelles sont disposées sur des marches qui mènent à un immeuble.
Photo des participants du 5e Congrès Solvay tenu en 1927 sur le thème « Électrons et photons ». Plusieurs ont réalisé des travaux marquants sur les propriétés de l'électron ou ont mis au point des instruments importants pour les étudier :
  1. Niels Bohr : modèle atomique où les couches électroniques sont quantifiées (modèle de Bohr)
  2. Louis de Broglie : hypothèse, vérifiée, de la dualité onde-corpuscule de l'électron
  3. Arthur Compton : diffusion inélastique d'un photon sur un électron d'un atome (diffusion Compton)
  4. Paul Dirac : équation de Dirac, qui décrit le comportement de particules élémentaires de spins demi-entiers, comme les électrons
  5. Albert Einstein : explication de l'effet photoélectrique, une émission d'électrons sous l'influence de la lumière
  6. Charles-Eugène Guye : expériences qui démontrent la dépendance de la masse de l'électron à sa vitesse
  7. Wolfgang Pauli : principe d'exclusion de Pauli (les électrons ne peuvent pas se trouver au même endroit dans le même état quantique)
  8. Erwin Schrödinger : équation de Schrödinger, qui décrit l'évolution dans le temps d'une particule massive non relativiste, tel l'électron
  9. Charles Thomson Rees Wilson : chambre à brouillard, qui permet d'étudier différentes propriétés des particules, tels les électrons
Dix-sept lauréats du prix Nobel apparaissent sur cette photo. C'est pendant ce congrès que commencent les débats Bohr-Einstein sur les conséquences philosophiques de la mécanique quantique85.

Caractéristiques

Propriétés élémentaires

Dans l'image, deux électrons se trouvent sur un cercle qui ceinture quatre petits cercles colorés, au centre de l'image, symbolisant des particules.
Modèle simple de l'atome d'hélium avec un noyau de protons (en rouge) et de neutrons (en vert), et des électrons (en jaune) qui « gravitent » autour.
La masse d'un électron est approximativement 9,109×10-31 kg86,note 1, ou 5,489×10-4 unité de masse atomique. Sur la base du principe d'équivalence masse-énergie d'Einstein, ceci correspond à une énergie de 511 keV86,note 2. Le rapport entre les masses du proton et de l'électron est d'environ 1 83687,88. Les mesures astronomiques montrent que ce rapport n'a pas changé de façon mesurable pour la moitié de l'âge de l'Univers, comme prédit par le modèle standard89.
L'électron a une charge électrique de -1,602×10-19 C86,note 3, qui est utilisée comme unité standard de charge pour les particules subatomiques. Selon la limite actuelle de la précision des expériences, la charge de l'électron est directement opposée à celle du proton90. Comme le symbole e est utilisé pour la charge élémentaire, le symbole de l'électron est e, le signe – indiquant la charge de l'électron. L'antiparticule de l'électron91, le positron, de symbole e+, est de charge électrique opposée86,92. Ceci permet l'annihilation d'un électron avec un positron, en ne produisant que de l'énergie sous forme de rayons gamma93,94.
Selon le modèle standard, l'électron n'a pas de sous-composant connu95, c'est donc une particule élémentaire96,97. On le définit comme une particule ponctuelle avec une charge ponctuelle63,note 4. L'observation d'un électron isolé dans un piège de Penning démontre que le rayon de cette particule est inférieur à 10-22 m99. Il y a bien pourtant une constante physique que l'on appelle « rayon classique de l'électron », dont la valeur bien plus grande est de 2,8179×10-15 mnote 5. Cependant cette terminologie provient d'un calcul qui ignore les effets de la mécanique quantique ; en fait le soi-disant rayon classique de l'électron n'a pas grand-chose à voir avec une structure fondamentale de l'électron101,note 6. Néanmoins, il donne un ordre de grandeur des dimensions pour lesquelles l'électrodynamique quantique devient importante pour comprendre la structure et le comportement de l'électron, notamment par la renormalisation.
Les scientifiques pensent, en s'appuyant sur des bases théoriques, que l'électron est stable : comme c'est la particule la plus légère de charge non nulle, sa désintégration violerait la conservation de la charge électrique103. Expérimentalement, la limite inférieure pour la vie moyenne de l'électron est de 1,45×1034 s, à un niveau de confiance de 90 %104 (l'âge de l'univers est estimé à 4,34×1017 s105). L'électron diffère en cela des autres leptons chargés, le muon et le tauon, de courtes durées de vie106.
L'électron a un moment angulaire intrinsèque, ou spin, de \scriptstyle \frac{1}{2}86. Cette propriété est généralement exprimée en appelant l'électron « particule de spin \scriptstyle \frac{1}{2} »92. Pour ce genre de particules, la valeur absolue du spin est \scriptstyle \frac{\sqrt{3}}{2} \hbar note 7, tandis que le résultat de la mesure de la projection du spin sur n'importe quel axe ne peut être que ± ħ/2. Outre le spin, l'électron possède un moment magnétique le long de son spin86. Il est approximativement égal à un magnéton de Bohr108,note 8, qui est une constante physique égale à 9,274×10-24 J/T86,note 9. La projection du spin sur la direction de la quantité de mouvement de l'électron définit la propriété connue sous le nom d'« hélicité »109,110.

Propriétés quantiques

4 quadrants sur fond noir montrant des taches/points blancs au départ épars et de plus en plus denses ; on y devine progressivement dans ceux du bas la silhouette pointillée de fentes.
Résultats d'une expérience montrant à la fois la nature corpusculaire et ondulatoire des électrons grâce à un instrument équivalent aux fentes de Young. Au début de l'expérience (b), des petites taches montrent les endroits où des électrons ont frappé l'écran noir. Lorsque le nombre d'électrons est suffisamment élevé (d et e), les franges apparaissent. Le nombre d'électrons dans les photos est d'environ : (b) 200, (c) 6 000, (d) 40 000 et (e) 140 000111.
L'électron présente une dualité onde-particule, qui peut être démontrée par l'expérience des fentes de Young. Cette propriété lui permet de passer à travers deux fentes parallèles simultanément, plutôt que juste une seule fente, comme cela serait le cas pour une particule classique112. En mécanique quantique, la propriété ondulatoire d'une particule peut être décrite mathématiquement comme une fonction à valeurs complexes, la fonction d'onde, couramment dénotée par la lettre grecque psi (ψ). Quand la valeur absolue de cette fonction est élevée au carré, cela donne la probabilité d'observer une particule dans un petit volume près de la position choisie — une densité de probabilité113. L'électron peut franchir une barrière de potentiel par effet tunnel, phénomène que la mécanique classique est incapable d'expliquer et que la mécanique quantique explique en faisant appel à la notion de fonction d'onde114.
Projection tridimensionnelle d'une figure à deux dimensions. Il y a deux collines symétriques par rapport à un axe, et des puits symétriques le long de cet axe, se reliant selon une forme de selle.
Exemple d'une fonction d'onde antisymétrique pour un état quantique de deux fermions identiques dans une boîte à une dimension. Si les particules échangent leur position, la fonction d'onde change de signe. La fonction d'onde est ici
ψ(x1, x2) = 2[sin(πx1)sin(3πx2)sin(πx2)sin(3πx1)]
Les électrons sont des particules indiscernables, parce qu'ils ne peuvent pas être distingués entre eux par leurs propriétés physiques intrinsèques. En mécanique quantique, ceci signifie qu'une paire d'électrons en présence doit pouvoir intervertir leur position sans provoquer de changement observable dans l'état du système. La fonction d'onde des fermions, notamment des électrons, est antisymétrique, c'est-à-dire qu'elle change de signe quand on échange deux électrons :
 \psi(r_1, r_2) = - \psi(r_2, r_1),
r_1 et r_2 sont les positions des deux électrons. Comme la valeur absolue est invariable lors du changement de signe de la fonction, ceci indique que les probabilités sont les mêmes. Les bosons, tels les photons, ont des fonctions d'onde symétriques113.
Dans le cas de l'antisymétrie, les solutions de l'équation d'onde pour des électrons en interaction résultent en une probabilité nulle que deux électrons occupent la même position, ou, en tenant compte du spin, le même état. C'est la cause du principe d'exclusion de Pauli, qui empêche deux électrons d'occuper le même état quantique. Ce principe explique beaucoup de propriétés des électrons. Par exemple, il permet d'affirmer que des nuages d'électrons liés au même noyau occupent des orbitales toutes différentes, plutôt que de tous se concentrer dans l'orbitale la moins énergétique113.

Classification selon le modèle standard

Une table à 4 lignes et 4 colonnes, chaque cellule contenant un identificateur de particule
Les particules élémentaires selon le modèle standard115,116. L'électron est en bas à gauche. Les quarks sont en violet, les bosons en rouge et les leptons en vert. Les fermions regroupent à la fois les quarks et les leptons.
Dans le modèle standard de la physique des particules, les électrons appartiennent au groupe des particules subatomiques appelées « leptons »63, que les scientifiques pensent être des particules élémentaires ou fondamentales, c'est-à-dire qu'elles ne comportent pas de sous-particules. Les électrons ont la plus faible masse de toutes les particules chargées, et appartiennent à la première famille ou génération117. Ils sont soumis aux forces gravitationnelles, faibles et électromagnétiques, mais échappent aux interactions fortes118.
Les seconde et troisième générations contiennent des leptons chargés, le muon et le tauon, identiques à l'électron sous tous rapports, sauf leur masse, bien plus élevée. Les leptons diffèrent des autres constituants de base de la matière, les quarks, parce qu'ils ne sont pas sensibles aux interactions fortes. Tous les membres du groupe des leptons sont des fermions, parce qu'ils ont un spin \scriptstyle \frac{1}{2}92.

Particules virtuelles

Article détaillé : Particule virtuelle.
Les physiciens pensent que le vide peut être rempli de paires de particules « virtuelles », comme des électrons et des positrons, qui se créent et s'annihilent rapidement ensuite119. La combinaison de la variation d'énergie nécessaire à la création de ces particules, et du temps pendant lequel elles existent, reste en dessous du seuil de détectabilité exprimé par le principe d'incertitude de Heisenberg :
\scriptstyle \Delta E \times \Delta t\,\geq\,\hbar.
Pratiquement, l'énergie demandée pour créer les particules, \scriptstyle \Delta E, peut être « empruntée » au vide pour une durée \scriptstyle \Delta t, dans la mesure où le produit n'est pas plus grand que la constante de Planck réduite \scriptstyle \hbar \approx 6,6 \times 10^{-16} \,eV.s120. Donc pour une paire électron-positron virtuelle, \scriptstyle \Delta t \leq 6,6 \times 10^{-22} \, s121.
Une sphère avec un signe – en bas à gauche - symbolise l'électron, tandis que des paires de sphères avec des signes opposés représentent les particules virtuelle
Vue schématique de paires électron-positron virtuelles apparaissant au hasard près d'un électron (en bas à gauche). Les particules virtuelles, portant une charge électrique, masquent en partie la charge de l'électron pour les autres particules. Puisqu'il y a un nombre immense de particules virtuelles qui existent à tout moment, la charge électrique de l'électron nu — si une telle entité existe — est donc infinie selon l'équation de Dirac62.
Tant qu'une paire virtuelle électron-positron subsiste, la force coulombienne du champ électrique ambiant entourant un électron fait que le positron est attiré par ce dernier, tandis que l'électron de la paire est repoussé. Ceci provoque ce que l'on appelle la « polarisation du vide »note 10. En fait, le vide se comporte comme un milieu ayant une permittivité diélectrique supérieure à l'unité. Donc la charge effective d'un électron est plus faible que sa valeur nominale123. Par ailleurs, elle est de plus en plus élevée en s'approchant de la particule : les charges portées par les particules virtuelles masquent celle de l'électron124. La répartition de la charge électrique dans l'électron est de plus en plus élevée en s'approchant du centre de la particule. Cette distribution est difficile à percevoir car les charges portées par les particules virtuelles masquent celle de l'électron125. Les particules virtuelles provoquent un effet de masquage comparable pour la masse de l'électron126.
L'interaction avec des particules virtuelles explique aussi la légère déviation (environ 0,1 %) entre le moment magnétique intrinsèque de l'électron et le magnéton de Bohr (le moment magnétique anomal)108,127. La précision extraordinaire de l'accord entre cette différence prévue par la théorie et la valeur déterminée par l'expérience est considérée comme une des grandes réussites de l'électrodynamique quantique128.
En physique classique, le moment angulaire et le moment magnétique d'un objet dépendent de ses dimensions physiques. Il paraît donc incohérent de concevoir un électron sans dimensions possédant ces propriétés. Le paradoxe apparent peut être expliqué par la formation de photons virtuels dans le champ électrique engendré par l'électron. Ces photons font se déplacer l'électron de façon saccadée (ce qui s'appelle Zitterbewegung en allemand, ou mouvement de tremblement)129 qui résulte en un mouvement circulaire avec une précession. Ce mouvement produit à la fois le spin et le moment magnétique de l'électron63,130. Dans les atomes, cette création de photons virtuels explique le décalage de Lamb observé dans les raies spectrales124.

Interaction

Champs électrique et magnétique

Un électron engendre un champ électrique qui exerce une force attractive sur une particule positivement chargée, comme un proton, et une force répulsive sur une particule négative. La valeur de cette force est donnée par la loi de Coulomb131. Quand un électron est en mouvement, il engendre aussi un champ magnétique132, cause du magnétisme133. La loi d'Ampère-Maxwell relie le champ magnétique au mouvement d'ensemble des électrons (le courant électrique) par rapport à un observateur. C'est cette propriété d'induction qui fournit l'induction électromagnétique qui fait tourner un moteur électrique134. Le champ électromagnétique d'une particule chargée animée d'un mouvement arbitraire est exprimé par les potentiels de Liénard-Wiechert, valables même quand la vitesse de la particule s'approche de celle de la lumière (relativiste)135.
Un graphique avec des arcs montrant le mouvement d'une particule chargée.
Une particule de charge q part de la gauche à la vitesse v à travers un champ magnétique B orienté vers le lecteur. Puisque q est négatif pour un électron, il suit donc une trajectoire incurvée vers le haut. Si la charge de la particule est nulle, elle se déplace en ligne droite. Si elle est de charge positive, sa trajectoire est incurvée vers le bas.
Quand un électron se déplace dans un champ magnétique, il est soumis à une force de Lorentz, dirigée perpendiculairement au plan défini par le champ et la vitesse de l'électron. Cette force perpendiculaire à la trajectoire contraint l'électron, dans un champ magnétique uniforme, à suivre une trajectoire hélicoïdale dans le champ, sur un cylindre (imaginaire) dont le rayon est appelé « rayon de Larmor ». L'accélération due à ce mouvement en courbe conduit l'électron à émettre de l'énergie sous forme de rayonnement synchrotron136,137,note 11. L'émission d'énergie à son tour provoque un recul de l'électron, ce qui est connu sous le nom de « force d'Abraham-Lorentz-Dirac », qui crée une friction qui ralentit l'électron. Cette force est provoquée par une réaction du propre champ de l'électron138.

Interaction électromagnétique

En électrodynamique quantique, l'interaction électromagnétique entre particules est transmise par des photons. Un électron isolé, qui ne subit pas d'accélération, ne peut pas émettre ni absorber un photon réel : ceci violerait la conservation de l'énergie et de la quantité de mouvement. En revanche, des photons virtuels peuvent transférer de la quantité de mouvement entre deux particules chargées. C'est cet échange de photons virtuels qui, en particulier, engendre la force de Coulomb139. Une émission d'énergie peut avoir lieu quand un électron en mouvement est défléchi par une particule chargée, comme un proton. L'accélération de l'électron résulte en émission de rayonnement continu de freinage140.
Une courbe montre le mouvement de l'électron ; un point rouge montre le noyau, et une ligne ondulée le photon émis.
Ici, le rayonnement continu de freinage est produit par un électron e défléchi par le champ électrique d'un noyau atomique. Le changement d'énergie \scriptstyle E_2 - E_1 détermine la fréquence f du photon émis.
Une collision inélastique entre un photon (lumière) et un électron solitaire (libre) s'appelle « diffusion Compton ». Cette collision résulte en un transfert d'énergie et de moment entre les particules, qui modifie la longueur d'onde du photon par une quantité appelée « décalage Compton »note 12. La valeur maximale de ce décalage est \scriptstyle h/(m_e\,c) (avec \scriptstyle h, la constante de Planck, \scriptstyle m_e, la masse de l'électron et \scriptstyle c, la vitesse de la lumière), que l'on désigne sous le nom de « longueur d'onde de Compton »142. Pour un électron, elle vaut 2,43×10-12 m86. Une telle interaction entre la lumière et les électrons libres est appelée « diffusion Thomson » ou « diffusion linéaire de Thomson »143.
La force relative de l'interaction électromagnétique entre deux particules, comme un électron et un proton, est donnée par la constante de structure fine. C'est une quantité sans dimension formée par le rapport de deux énergies : l'énergie électrostatique d'attraction (ou de répulsion) à la distance d'une longueur d'onde de Compton, et l'énergie au repos de la charge. La constante est donnée par α7,297353×10-3, qui vaut approximativement 1/13786.
Quand des électrons et des positrons entrent en collision, ils peuvent s'annihiler, donnant 2 ou 3 photons. Si l'électron et le positron ont un moment négligeable, il peut se former un état lié (positronium) avant que l'annihilation ne se produise, donnant 2 ou 3 photons, dont l'énergie totale est 1,022 MeV144,145. Par ailleurs, des photons de haute énergie peuvent se transformer en une paire d'électron et positron par un processus inverse de l'annihilation que l'on appelle « production de paires », mais seulement en présence d'une particule chargée proche, comme un noyau, susceptible d'absorber le moment de recul146,147.
En théorie des interactions électrofaibles, la composante gauche de la fonction d'onde de l'électron forme un doublet d'isospin faible avec le neutrino-électron. Vis-à-vis des interactions faibles, les neutrinos-électrons se comportent en effet comme des électrons. Chaque membre de ce doublet peut subir une interaction par courant chargé transformant l'un en l'autre par émission ou absorption de boson W±, cette transformation étant à la base de la désintégration β des noyaux. L'électron, comme le neutrino, peut subir une interaction par courant neutre couplé au Z0, ce qui est notamment la cause de la diffusion électron-neutrino148. En plus de l'isopsin, l'électron est doté d'une hypercharge selon la théorie électrofaible149.

Atomes et molécules

Article détaillé : Atome.
Tableau de 5 colonnes et 5 rangées, chaque cellule donnant une densité de probabilité codée en couleurs.
Plan cartésien, centré sur un noyau d'hydrogène, présentant des densités de probabilité pour les quelques premières orbitales de l'atome. Le niveau d'énergie d'un électron lié détermine l'orbitale qu'il occupe, et la couleur reflète la probabilité de trouver l'électron à une position donnée.
Un électron peut être « lié » au noyau d'un atome par la force de Coulomb attractive150. Un système d'électrons liés à un noyau en nombre égal à la charge positive de ce dernier est appelé un « atome neutre »151. Si le nombre d'électrons est différent, le système s'appelle un « ion »152. Le noyau des atomes comporte des protons et, en général, des neutrons. Les atomes sont donc formés de trois particules : électrons, neutrons et protons153,154. Le comportement ondulatoire d'un électron lié est décrit par une fonction appelée « orbitale atomique ». Chaque orbitale a son propre ensemble de nombres quantiques, tels que l'énergie, le moment angulaire et la projection de ce dernier sur un axe donné155. Suivant le principe d'exclusion de Pauli, chaque orbitale ne peut être occupée au plus que par deux électrons, de spins différents156.
Les électrons peuvent changer d'orbitale par émission ou absorption d'un photon dont l'énergie égale la différence d'énergie potentielle entre ces orbitales atomiques157. D'autres méthodes de transfert d'orbitale comprennent les collisions avec des particules comme les électrons, et l'effet Auger158. Pour s'échapper d'un atome, l'énergie de l'électron doit être hissée au-dessus de son énergie de liaison à l'atome. Ceci peut arriver dans l'effet photoélectrique, quand un photon incident a une énergie qui dépasse l'énergie d'ionisation de l'électron qui l'absorbe159.
Le moment angulaire orbital des électrons est quantifié. Comme l'électron est chargé, il produit un moment magnétique orbital proportionnel à son moment angulaire. Le moment magnétique total d'un atome est égal à la somme des moments magnétiques propres et orbitaux de tous les électrons et du noyau. Celui du noyau, cependant, est négligeable par rapport à celui des électrons. Les moments magnétiques des électrons qui occupent la même orbitale (électrons en paire) s'annulent160.
En physique, la liaison chimique entre atomes résulte d'interactions électromagnétiques, décrites par les lois de la mécanique quantique161. Selon leur proximité du noyau, les chimistes considèrent les électrons de cœur et les électrons de valence ; ce sont ces derniers qui interviennent dans la liaison chimique162. Les plus fortes sont les liaisons covalentes et les liaisons ioniques, qui permettent la formation de molécules163. Dans une molécule, les électrons se déplacent sous l'influence de plusieurs noyaux, et occupent des orbitales moléculaires, de la même façon qu'ils occupent des orbitales dans des atomes isolés164. Un facteur fondamental dans ces structures moléculaires est l'existence de paires d'électrons : celles-ci sont des électrons de spins opposés, ce qui leur permet d'occuper la même orbitale moléculaire sans violer le principe d'exclusion de Pauli (de la même manière que dans les atomes). Les orbitales moléculaires différentes ont des distributions spatiales de densité d'électrons différentes. Par exemple, dans les paires liantes — qui lient les atomes ensemble, on trouve des électrons avec une densité maximale dans un relativement petit volume entre les atomes. Au contraire, pour les paires non liantes, les électrons sont distribués dans un grand volume autour des noyaux165. C'est l'existence de paires liantes, où des électrons périphériques sont mis en commun par deux atomes voisins, qui caractérise la liaison covalente. La liaison ionique s'établit lorsque deux ions sont fortement liés par attraction électrostatique166, ce qui se produit si un électron d'un atome a une orbitale moléculaire majoritairement située à proximité de l'autre atome.
Les réactions d'oxydoréduction — des échanges d'électrons — englobent la combustion, la métallurgie, l'électrochimie, la corrosion et la respiration cellulaire167,168.

Conductivité électrique

Quatre éclairs frappent le sol
Un éclair de foudre consiste en premier lieu en un courant d'électrons169. Le potentiel électrique nécessaire pour la foudre peut être engendré par un effet triboélectrique170,171.
Si un corps a trop d'électrons, ou pas assez, pour équilibrer les charges positives des noyaux, il a une charge électrique non nulle : négative s'il y a trop d'électrons ; positive dans le cas contraire. Si les charges s'équilibrent, le corps est dit neutre172.
Des électrons se déplaçant indépendamment, comme dans le vide, sont dits « libres ». Les électrons de valence dans les métaux se comportent aussi comme s'ils étaient libres. De plus, il peut y avoir dans un solide des trous, qui sont des endroits où manque un électron. Ces trous peuvent être comblés par les électrons voisins, mais cela ne fera que déplacer les trous. On peut avoir dans des solides une prédominance de la conduction de l'électricité par le déplacement de trous, plutôt que par le déplacement d'électrons. En fait les particules porteuses de charge dans les métaux et autres solides sont des « quasi-particules », de charge électrique négative ou positive, semblables aux électrons réels173.
Quand les électrons libres se déplacent — que ce soit dans le vide ou dans un métal, ils produisent un courant de charges net, que l'on appelle courant électrique, qui engendre un champ magnétique. De même, un courant peut être engendré par un champ électrique, éventuellement provoqué par un champ magnétique variable (induction électromagnétique). Ces interactions sont décrites mathématiquement par les équations de Maxwell174.
À une température donnée, chaque matériau a une conductivité électrique qui détermine la valeur du courant électrique quand un potentiel électrique est appliqué. Des exemples de bons conducteurs comprennent des métaux comme le cuivre et l'or, tandis que le verre et le Teflon sont de mauvais conducteurs (ce sont des isolants). Dans tout matériau diélectrique, les électrons restent liés à leurs atomes respectifs, et le matériau se comporte comme un isolant électrique. La plupart des semi-conducteurs ont un degré de conductivité variable entre les extrêmes du conducteur et de l'isolant175. Par ailleurs, les métaux ont une structure en bandes électroniques dont certaines ne sont que partiellement remplies. La présence de ce type de bandes permet aux électrons de se comporter comme s'ils étaient libres ou délocalisés. Quand un champ électrique est appliqué, ils peuvent se déplacer comme les molécules d'un gaz (appelé « gaz de Fermi »)176 à travers la matière, un peu comme des électrons libres. Ces phénomènes sont à la base de toute l'électricité : électrocinétique, électronique et radioélectricité.
En raison des collisions entre électrons et atomes, la vitesse de dérive des électrons dans un conducteur est de l'ordre du mm/s. Cependant la vitesse à laquelle un changement de courant en un point de la matière se répercute sur les courants en d'autres points, la célérité, est typiquement 75 % de la vitesse de la lumière dans le vide177. Ceci se produit parce que les signaux électriques se propagent comme une onde, avec une vitesse qui ne dépend que de la constante diélectrique, ou permittivité178, du milieu.
Les métaux sont de relativement bons conducteurs de la chaleur, avant tout parce que les électrons délocalisés peuvent transporter de l'énergie thermique d'un atome à l'autre. Cependant, contrairement à la conductivité électrique, la conductivité thermique d'un métal est pratiquement indépendante de la température. Ceci s'exprime mathématiquement par la loi de Wiedemann et Franz176, qui dit que le rapport de la conductivité thermique à la conductivité électrique est proportionnel à la température. Comme le désordre thermique du réseau du métal accroît la résistivité du milieu, cela conduit le courant électrique à dépendre de la température179.
Quand on les refroidit en dessous d'une température critique, les substances peuvent subir une transition de phase qui leur fait perdre toute résistivité au courant électrique, phénomène appelé « supraconductivité ». Dans la théorie BCS, ce comportement est expliqué par des paires d'électrons (formant des bosons) qui entrent dans l'état connu sous le nom de « condensat de Bose-Einstein ». Ces paires de Cooper voient leur mouvement couplé à la matière environnante par des vibrations du réseau nommées « phonons », évitant ainsi les collisions avec les atomes responsables de la résistance électrique180,181,182,183.
Dans les conducteurs solides, les électrons sont des quasi-particules. Quand ils sont fortement confinés aux températures proches du zéro absolu, ils se comportent comme s'ils se décomposaient en deux autres quasi-particules, des spinons et des chargeons184,185. La première transporte le spin et le moment magnétique ; la seconde, la charge électrique : c'est la séparation spin-charge.

Interaction de la lumière et des électrons

« Je veux [...] vous parler du domaine de la physique le mieux connu, à savoir l'interaction de la lumière et des électrons. La plupart des phénomènes qui vous sont familiers mettent en jeu cette interaction de la lumière et des électrons — c'est le cas, par exemple, de l'ensemble des phénomènes physiques traités par la chimie et la biologie. Seuls les phénomènes de gravitation et les processus nucléaires échappent à cette théorie [...] »
La lumière du Soleil, qui provient du haut à la droite, illumine le sol d'une forêt qui comprend des arbres feuillus
La diffusion Rayleigh explique l'effet Tyndall, lequel se manifeste lorsque des rayons solaires passent à travers la brume : la lumière est diffusée.
L'incandescence, qui apparaît dans les matériaux chauffés187, est provoquée par les changements d'orbitales des électrons dans l'atome. La luminescence est une émission de lumière qui survient à de relativement basses températures188 et est aussi une conséquence des changements d'orbitales des électrons dans l'atome. Quand un électron est accéléré, il peut rayonner de l'énergie sous forme de photons189,190. Ce rayonnement électromagnétique se manifeste sous la forme d'ondes radio, de micro-ondes, d'infrarouges, de lumière visible (perçue par l'œil humain191), d'ultraviolets, de rayons X ou de rayons gamma.
La diffusion optique, une interaction entre la lumière et les électrons, explique la réflexion optique192. La diffusion Rayleigh permet d'expliquer la couleur du ciel193 et la couleur des plumes de certains oiseaux194. La réfraction des ondes électromagnétiques est aussi issue de l'interaction de la lumière et des électrons195. Ces phénomènes optiques sont aussi causés par l'interaction des photons avec d'autres particules chargées tel le proton196. La plupart des interactions des photons avec la matière se ramènent à trois phénomènes : effet photoélectrique, diffusion Compton et production de paires électron-positron (ou matérialisation)197,198. Ils se manifestent la plupart du temps en présence d'électrons, car ce sont les particules chargées les moins lourdes199,200.

Mouvement et énergie

Selon la relativité restreinte d'Albert Einstein, quand la vitesse d'un électron se rapproche de la vitesse de la lumière, du point de vue d'un observateur, sa masse relativiste augmente, ce qui rend de plus en plus difficile de l'accélérer à partir du repère de l'observateur. Ainsi, la vitesse d'un électron peut s'approcher de la vitesse de la lumière dans le vide c, mais jamais l'atteindre. Si un électron relativiste, c'est-à-dire se déplaçant à une vitesse proche de c, est injecté dans un milieu diélectrique comme l'eau, où la vitesse de la lumière est significativement inférieure à c, il va se déplacer plus vite que la lumière dans le milieu. Le déplacement de sa charge dans le milieu va produire une légère lumière appelée « rayonnement Tcherenkov »201,202,203 par effet Vavilov-Tcherenkov.
La courbe part de l'unité et s'incurve fortement vers l'infini à la vitesse de la lumière
Le facteur de Lorentz γ en fonction de la vitesse v. Il part de l'unité et tend vers l'infini quand v tend vers c.
Les effets de la relativité restreinte sont basés sur une quantité appelée facteur de Lorentz204, défini comme
 \gamma=1/ \sqrt{ 1-{v^2}/{c^2} },
v est la vitesse de la particule. L'énergie cinétique \scriptstyle K_e d'un électron se déplaçant à la vitesse v est :
K_\mathrm{e} = (\gamma - 1)m_\mathrm{e} c^2,
\scriptstyle m_e est la masse de l'électron205. À titre d'exemple, l'accélérateur linéaire de SLAC peut accélérer un électron jusqu'à environ 51 GeV206. Puisque la masse de l'électron est de 0,51 MeV/c2, ceci donne une valeur d'environ 100 000 pour \scriptstyle \gamma. Le moment relativiste d'un tel électron est donc 100 000 fois celui que la mécanique classique prédirait à un électron de cette vitessenote 13.
Comme un électron se comporte également comme une onde, à une vitesse donnée, il a une longueur d'onde de De Broglie caractéristique donnée par
\lambda_{e} = \frac{h}{p},
h est la constante de Planck et p la quantité de mouvement207,68.

Destruction et création

Un photon frappe un noyau de la gauche, avec la paire électron-positron s'échappant à droite.
Production d'une paire électron-positron par collision d'un photon avec le noyau d'un atome.
Les électrons sont détruits lors de la capture électronique qui survient dans les noyaux d'atomes radioactifs. En 1937, étudiant les réactions nucléaires dans le vanadium 49, le physicien américain Luis Walter Alvarez observe le premier des captures électroniques208,209.
Article principal : Capture électronique.
La plupart des électrons de l'Univers ont été créés lors du Big Bang210,211. Ils peuvent être aussi produits par radioactivité β des noyaux radioactifs212 et dans des collisions de haute énergie telles celles engendrées par la pénétration de rayons cosmiques dans l'atmosphère terrestre213,214. Il existe trois processus de création d'électrons.

À la naissance de l'Univers

Article détaillé : Leptogénèse.
Le Big Bang est la théorie scientifique la plus largement acceptée pour expliquer les premiers stades de l'évolution de l'Univers215, dont l'âge est estimé en 2011 à environ 13,75 milliards d'années216. Pendant la première milliseconde après le Big Bang, les températures atteignent 107 K, et les photons ont une énergie moyenne supérieure à 1 MeV. Ils ont donc des énergies suffisantes pour réagir ensemble et former des paires d'électron-positron :
 \gamma \,+\, \gamma ~\leftrightharpoons ~\mathrm e^{+} \,+\, \mathrm e^{-},
où γ est un photon, e+ un positron et e- un électron. Inversement, des paires électron-positron s'annihilent pour émettre des photons énergétiques. Il y a donc pendant cette période un équilibre entre électrons, positrons et photons. Au bout de 15 secondes, la température de l'Univers est descendue sous la valeur où la création de paires positron-électron peut avoir lieu. La plupart des électrons et des positrons qui restent s'annihilent, relâchant des photons qui réchauffent l'univers pour un temps217.
Pour des raisons encore inconnues de nos jours, pendant le processus de leptogénèse, il y a en fin de compte plus d'électrons que de positrons218. Il en résulte qu'un électron sur environ un milliard a survécu au processus d'annihilation. Cet excès a compensé l'excès des protons sur les antiprotons, dans le processus appelé « baryogénèse », ce qui résulte en une charge nette nulle pour l'Univers219,220. Les protons et neutrons qui ont survécu ont commencé à réagir ensemble, dans un processus appelé nucléosynthèse primordiale, formant des isotopes de l'hydrogène et de l'hélium, ainsi qu'un tout petit peu de lithium. Ce processus a culminé au bout de 5 minutes221. Tous les neutrons résiduels ont subi une désintégration β, avec une vie moyenne de mille secondes, relâchant un proton, un électron et un antineutrino, par le processus :
\mathrm n~ \Rightarrow ~\mathrm p^+ \,+\, \mathrm e^{-} \,+ \,\bar{\mathrm \nu}_\mathrm e,
où n est un neutron, p un proton et \scriptstyle\bar{\mathrm \nu}_\mathrm e un antineutrino électronique. Pour la période allant jusqu'à 300 000-400 000 ans, les électrons restants sont trop énergétiques pour se lier aux noyaux atomiques222, et toute la lumière circulant dans l'Univers est constamment diffusée par ces électrons. Il suit une période que l'on appelle la « recombinaison », où les atomes neutres sont formés, et l'univers en expansion devient transparent au rayonnement223.

Dans les étoiles

Un arbre logique dans lequel des atomes se créent et se détruisent au fur et à mesure que certaines réactions nucléaires s'effectuent.
Dans ce schéma montrant la chaîne proton-proton, un exemple de nucléosynthèse stellaire qui prédomine dans les étoiles d'une taille similaire ou inférieure à celle du Soleil.
Environ un million d'années après le Big Bang, la première génération d'étoiles commence à se former223. Dans une étoile, la nucléosynthèse stellaire aboutit à la production de positrons par fusion de noyaux atomiques et désintégration β+ des noyaux ainsi produits, qui transforme l'excès de protons en neutrons. Les positrons ainsi produits s'annihilent immédiatement avec les électrons, en produisant des rayons gamma. Le résultat net est une réduction constante du nombre d'électrons, et la conservation de la charge par un nombre égal de transformations de protons en neutrons. Cependant, le processus d'évolution des étoiles peut aboutir à la synthèse de noyaux lourds instables, qui à leur tour peuvent subir des désintégrations β-, ce qui recrée de nouveaux électrons224. Un exemple en est le nucléide cobalt 60 (60Co), qui se désintègre en nickel 60 (60Ni)225.
Au bout de sa vie, une étoile plus lourde que 20 masses solaires peut subir un effondrement gravitationnel pour former un trou noir226. Selon la physique classique, ces objets stellaires massifs exercent une attraction gravitationnelle suffisamment forte pour empêcher tout objet, y compris le rayonnement électromagnétique, de s'échapper du rayon de Schwarzschild227. Cependant des astrophysiciens pensent que les effets quantiques permettent au trou noir d'émettre un faible rayonnement de Hawking à cette distance et que des électrons (et des positrons) sont créés à l'horizon des trous noirs228.
Quand des paires de particules virtuelles — comme un électron et un positron — sont créées au voisinage de l'horizon, leur distribution spatiale aléatoire peut permettre à l'une d'entre elles d'apparaître à l'extérieur : ce processus est nommé effet tunnel quantique. Le potentiel gravitationnel du trou noir peut alors fournir l'énergie qui transforme cette particule virtuelle en une particule réelle, ce qui lui permet de se répandre dans l'espace229. En échange, l'autre membre de la paire reçoit une énergie négative, ce qui résulte en une perte nette de masse-énergie du trou noir. Le rythme du rayonnement de Hawking croît quand la masse décroît, ce qui finit par provoquer l'évaporation complète du trou noir230.

Par les rayons cosmiques

Un arbre logique représentant la production de particules.
Une grande gerbe de particules — pions, muons, électrons, protons, neutrons, positrons — est engendrée lorsqu'un rayon cosmique énergétique frappe l'atmosphère terrestre.
Les rayons cosmiques sont des particules se déplaçant dans l'espace avec de très grandes énergies. Des événements avec des énergies jusqu'à 3×1020 eV ont été observés231. Quand ces particules rencontrent des nucléons dans l'atmosphère terrestre, elles engendrent une gerbe de particules, comprenant des pions232. Plus de la moitié du rayonnement cosmique observé au niveau du sol consiste en muons. Le muon est un lepton produit dans la haute atmosphère par la désintégration d'un pion233. À son tour, le muon va se désintégrer pour former un électron ou un positron. Donc, pour le pion négatif π-,
 \mathrm \pi^{-} ~\rightarrow ~ \mathrm \mu^{-}\, + \,\bar{\mathrm \nu_{\mathrm \mu}},
 \mathrm \mu^{-} ~ \rightarrow ~ \mathrm e^{-}\, + \,\bar{\mathrm \nu}_\mathrm e \,+\,\mathrm \nu_{\mathrm \mu},
 \mathrm \mu est un muon et \scriptstyle \mathrm \nu_{\mathrm \mu} un neutrino muonique.

Observation

Une lueur ondoyante dans le ciel nocturne au-dessus du sol couvert de neige.
Les aurores polaires sont principalement provoquées par des électrons énergétiques en provenance du Soleil, pénétrant dans l'atmosphère234.
L'observation à distance des électrons exige la détection de l'énergie qu'ils rayonnent. Par exemple, dans des environnements riches en phénomènes énergétiques comme la couronne des étoiles, les électrons libres forment un plasma et transmettent de l'énergie par rayonnement continu de freinage. Le gaz d'électrons peut subir une onde de plasma, qui consiste en ondes provoquées par des variations synchronisées de la densité d'électrons, ce qui provoque des émissions d'énergie détectables avec des radiotélescopes235.
Dans les conditions de laboratoire, les interactions d'un électron peuvent être observées au moyen de détecteurs de particules, ce qui permet la mesure des propriétés spécifiques telles que l'énergie, le spin ou la charge159. La mise au point des pièges de Paul et de Penning permet de contenir des particules chargées dans un petit volume pour de grandes durées. Ceci permet des mesures précises des propriétés des particules236,note 14.
Les premières images de la distribution en énergie d'un électron ont été réalisées par un groupe de l'université de Lund en Suède, en février 2008. Les scientifiques ont utilisé des impulsions très brèves de lumière (de 1 attoseconde, soit 10-18 s), qui ont permis pour la première fois d'observer le mouvement de l'électron238,239.
La distribution des électrons dans les solides peut être visualisée par spectrométrie photoélectronique UV analysée en angle. Cette technique utilise l'effet photoélectrique pour mesurer le réseau réciproque — représentation mathématique des structures périodiques utilisée pour déduire la structure originelle. L'ARPES peut être utilisée pour déterminer la direction, la vitesse et la diffusion des électrons au sein du solide240.

Applications

Les propriétés de l'électron sont exploitées dans le microscope électronique241, le tube cathodique242, le soudage243, l'effet laser244, le capteur photographique245 et l'accélérateur de particules246.

Expressions

  • Électron anti-liant : électron occupant une orbitale moléculaire antiliante247 ;
  • Électrons appariées : électrons de spin opposés occupant une même orbitale atomique ou moléculaire247 ;
  • Électron célibataire : qui occupe seul une orbitale atomique ou moléculaire247 ;
  • Électron de conduction : situé dans la bande de conduction d'un solide247 ;
  • Électrons équivalents : électrons d'un atome ayant les mêmes nombres quantiques n et l, ils occupent donc la même sous-couche247 ;
  • Électron K, L... : qui appartient à la couche K, L...247 ;
  • Électron liant : occupe une orbitale liante d'une molécule et participe donc à la liaison chimique247 ;
  • Électron libre : électron faiblement attaché au noyau d'un atome248. Également, de façon imagée, se dit d'une personne agissant selon ses valeurs, en dehors des normes établies par une institution6.
  • Électron optique : présent dans la couche non saturée la plus externe de l'atome, il intervient dans les liaisons chimiques247 ;
  • Électron secondaire : électron émis par un solide frappé par des électrons247 ;
  • Électron de valence : présent dans la couche non saturée la plus externe de l'atome, il émet des rayonnements électromagnétiques qui sont étudiés en spectroscopie atomique247 ;
  • Électron-volt : unité de mesure de l'énergie surtout utilisée en physique des particules247 ;
  • Électron Auger : électron émis par effet Auger248 ;
  • Rayon classique de l'électron : si l'électron est considéré comme une sphère, son rayon théorique tel que calculé selon la mécanique quantique249 ;
  • Rayon de l'électron : rayon théorique de l'électron249 ;
  • Théorie des électrons : proposée par Hendrik Antoon Lorentz vers la fin du XIXe siècle247,250.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Electron » (voir la liste des auteurs)

Notes

  1. Selon CODATA 2006, elle est plus précisément de 9,109 382 6(16)×10-31 kg86. Selon Augustin 2008, elle est de 9,109 389 7(54)×10-31 kg36.
  2. Selon CODATA 2006, elle est plus précisément de 510,998 918(44) keV86. Selon Augustin 2008, elle est de 510,999 06(15) keV36.
  3. Selon CODATA 2006, elle est plus précisément de −1,602 176 53(14)×10-19 C86.
  4. En théorie des supercordes, l'électron n'est pas ponctuel car il n'existe « qu'un seul constituant élémentaire : une toute petite corde unidimensionnelletrad 1 »98.
  5. Cette valeur numérique s'obtient ainsi :
    r_\mathrm{e} = \frac{1}{4\pi\varepsilon_0}\frac{e^2}{m_{\mathrm{e}} c^2} = 2.817 940 3267(27) \times 10^{-15} \mathrm{m}
    e et m_{\mathrm{e}} sont la charge électrique et la masse de l'électron, c est la vitesse de la lumière dans le vide et \varepsilon_0 est la permittivité du vide100.
  6. Le rayon classique de l'électron intervient de la façon suivante : supposons que la charge de l'électron soit distribuée uniformément dans un volume sphérique. Puisque les parties du volume se repoussent, la sphère contient une énergie potentielle électrostatique. Supposons que cette énergie est égale à l'énergie au repos E définie par la relation relativiste \scriptstyle E = mc^2, où m est la masse au repos et c la vitesse de la lumière dans le vide. En électrostatique, l'énergie potentielle d'une sphère de rayon r et de charge e est donnée par : \scriptstyle E = e^2 / (8 \pi \epsilon_0 r), où ε0 est la permittivité du vide. En égalant ces deux valeurs, on obtient la valeur de r citée102.
  7. Cette valeur \scriptstyle S s'obtient à partir de la valeur du spin \scriptstyle s = 1/2 par107 :
    \begin{alignat}{2}
 S & = \sqrt{s(s + 1)} \cdot \frac{h}{2\pi} \\
 & = \frac{\sqrt{3}}{2} \hbar. \\
\end{alignat}
  8. Le magnéton de Bohr se calcule par :
     \mu_{\mathrm{B}}=\frac{e\hbar}{2m_{\mathrm{e}}},
    avec e la constante d'Euler, \hbar la constante de Planck réduite et  m_e la masse de l'électron.
  9. Elle est plus précisément de 9,274 009 15(23)×10-24 J/T86.
  10. Cette polarisation a été confirmée expérimentalement en 1997 en utilisant l'accélérateur de particules japonais TRISTAN122.
  11. Le rayonnement émis par des électrons non relativistes est parfois nommé « rayonnement cyclotron ».
  12. Le changement de longueur d'onde  \Delta \lambda dépend de l'angle de recul  \theta de la façon suivante :
     \Delta \lambda = h (1 - \cos \theta)/(m_ec)
    h est la constante de Planck,  m_e la masse de l'électron et c est la vitesse de la lumière dans le vide141.
  13. La vitesse de l'électron étant voisine de c, la mécanique classique donnerait un moment mc, alors que la mécanique relativiste donne \scriptstyle mv\gamma \approx mc\gamma , d'où un facteur de 100 000.
  14. Le moment magnétique de l'électron a été mesuré avec une précision de 11 chiffres significatifs, ce qui, en 1980, était une précision supérieure à la mesure de toute autre constante physique237.

Citations originales

  1. (en) « there is only one elementary constituent: a tiny, one-dimensional "string," »
  2. (en) « The state in which a heated body, naturally incapable of emitting light, becomes luminous, is called a state of incandescence. »

Références

  1. Pour plus de détails, consulter par exemple Dahl 1997, p. 72.
  2. (en) Le Roy C. Cooley, Natural Philosophy for Common and High Schools, New York, Éditions Scribner, 1881, p. 159, fig. 82
  3. (en) Joseph T. Shipley, Dictionary of Word Origins, The Philosophical Library, 1945, p. 133
  4. Rosmorduc 1985, p. 119
  5. (en) Brian Baigrie, Electricity and Magnetism : A Historical Perspective, Greenwood Press, 2006 (ISBN 0-313-33358-0), p. 7–8
  6. a et b Josette Rey-Debove (dir.) et Alain Rey (dir.), Le Nouveau Petit Robert : Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, 2004, p. 847
  7. (en) Joseph F. Keithley, The Story of Electrical and Magnetic Measurements : From 500 B.C. to the 1940s, Wiley, 1999 (ISBN 0-7803-1193-0)
  8. (en) Eric W. Weisstein, « Benjamin Franklin (1706–1790) » [archive], Eric Weisstein's World of Scientific Biography. Consulté le 14 août 2012
  9. (en) « Benjamin Franklin », dans The Encyclopedia Americana; a library of universal knowledge, New York, Encyclopedia Americana Corp., 1918
  10. (en) Wilfred V. Farrar, « Richard Laming and the Coal-Gas Industry, with His Views on the Structure of Matter », Ann. Sci., Londres, Taylor & Francis, vol. 25, 1969, p. 243–254 (ISSN 0003-3790) [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  11. (en) Daniel M. Siegel, Innovation in Maxwell's Electromagnetic Theory : Molecular vortices, displacement current, and light, Cambridge, Cambridge University Press, 1991 (ISBN 978-0521533294) [lire en ligne [archive]], p. 240
  12. (en) John D. Barrow, « Natural Units Before Planck », Quarterly Journal of the Royal Astronomical Society, vol. 24, 1983, p. 24–26
  13. Buchwald et Warwick 2001, p. 195-203
  14. (en) Theodore Arabatzis, Representing Electrons : A Biographical Approach to Theoretical Entities, University of Chicago Press, 2006 (ISBN 0-226-02421-0) [lire en ligne [archive]], p. 70–74
  15. (en) George Johnstone Stoney, « Of the "Electron," or Atom of Electricity », Philosophical Magazine, vol. 38, no 5, 1894, p. 418–420
  16. (en) Anne H. Soukhanov (dir.), Word Mysteries & Histories, Houghton Mifflin Company, 1986 (ISBN 0-395-40265-4), p. 73
  17. (en) David B. Guralnik (dir.), Webster's New World Dictionary, Prentice Hall, 1970, p. 450
  18. Par exemple, les deux ont rapporté leurs observations sur les spectres lumineux dans (en) Dr. J. Plücker et Dr. J. W. Hittorf, « On the Spectra of Ignited Gases and Vapours, with especial regard to the different Spectra of the same elementary gaseous substance », Philosophical Transactions, 3 mars 1864, p. 3-4 [texte intégral [PDF] (page consultée le 14 août 2012)]
    Le fichier pèse 17 Mo et l'article comprend 53 pages.
  19. (en) Å. G. Ekstrand, « The Nobel Prize in Physics 1919 - Presentation Speech » [archive], Fondation Nobel, 1er juin 1920. Consulté le 14 août 2012. « As long ago as 1869 Hittorf discovered that if a low pressure is set up in a discharge tube, rays are emitted from the negative electrode, the so-called cathode. »
  20. (en) Wolfgang Demtröder, Atoms, Molecules and Photons : An Introduction to Atomic-, Molecular- and Quantum Physics, Springer, 22 décembre 2005, 573 p. (ISBN 978-3540206316), p. 34
  21. Dahl 1997, p. 55-58
  22. (en) Robert DeKosky, « William Crookes and the quest for absolute vacuum in the 1870s », Ann. Sci., Taylor & Francis, vol. 40, no 1, 1983, p. 1–18 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  23. a, b et c (en) Henry M. Leicester, The Historical Background of Chemistry, Dover Publications, 1971 (ISBN 0-486-61053-5), p. 221–222
  24. Dahl 1997, p. 64-78
  25. (en) Pieter Zeeman et Norman Lockyer (dir.), « Sir William Crookes, F.R.S. », Nature, Nature Publishing Group, vol. 77, no 1984, 1907, p. 1–3 [texte intégral [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 20 février 2010)]
  26. Dahl 1997, p. 99
  27. Micheline Charpentier-Morize, Perrin savant et homme politique, Paris, Belin, octobre 1997, 285 p. (ISBN 978-2701120027) [présentation en ligne [archive]], p. 25-28
  28. Rosmorduc 1985, p. 205
  29. a et b Dahl 1997, p. 122-185
  30. (en) J. J. Thomson, « Cathode Rays », Phil. Mag., vol. 44, no 293, 1897 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 19 février 2013)]
  31. (en) Robert Wilson, Astronomy Through the Ages : The Story of the Human Attempt to Understand the Universe, [[CRC Press|CRC Press]], 1997 (ISBN 0-7484-0748-0), p. 138
  32. (en) Joseph J. Thomson, Carriers of Negative Electricity : Nobel Lecture, December 11, 1906, Oslo (Suède), Fondation Nobel, 1906, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 20 février 2010)], p. 9
  33. Serway 1992, p. 473
  34. Benoît Lelong, « Personne n'a découvert l'électron » [archive], La Recherche. Consulté le 9 août 2012
  35. Allan R. Glanville (dir.), Scientifica, le guide universel du monde de la science : Mathématiques, physique, astronomie, biologie, chimie, géologie, médecine, H. F. Ullmann, 17 septembre 2010 (ISBN 978-3-8480-0494-2), p. 148
  36. a, b, c et d Augustin 2008, p. 116
  37. Pablo Jensen, Des atomes dans mon café crème : La physique peut-elle tout expliquer ?, Seuil, coll. « Points Sciences », février 2001 (ISBN 978-2-02-062984-3), p. 208-211
  38. (en) Thaddeus J. Trenn, « Rutherford on the Alpha-Beta-Gamma Classification of Radioactive Rays », Isis, vol. 67, no 1, 1976, p. 61–75 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  39. Henri Becquerel, « Déviation du rayonnement du radium dans un champ électrique », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Académie des sciences, vol. 130, 1900, p. 809–815
  40. Buchwald et Warwick 2001, p. 90–91
  41. (en) William G. Myers, « Becquerel's Discovery of Radioactivity in 1896 », Journal of Nuclear Medicine, Society of Nuclear Medicine [archive], vol. 17, no 7, 1976, p. 579–582 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 20 février 2010)]
  42. (en) Isaak K. Kikoin et Isaak S. Sominskiĭ, « Abram Fedorovich Ioffe (on his eightieth birthday) », Soviet Physics Uspekhi, vol. 3, 1961, p. 798–809 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]. Publication originale en russe : (ru) И.К. Кикоин et М.С. Соминский, « Академик А.Ф. Иоффе », Успехи Физических Наук, vol. 72, no 10, 1960, p. 303–321 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 20 février 2010)]
  43. (en) Robert A. Millikan, « The Isolation of an Ion, a Precision Measurement of its Charge, and the Correction of Stokes' Law », Physical Review, no 32, février 1911, p. 349–397 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  44. Ilarion Pavel, « La mesure par Millikan de la charge de l'électron », BibNum, décembre 2010 [texte intégral [archive] (page consultée le 24 janvier 2013)]
    L'information apparaît sous l'onglet Analyse.
  45. (en) N. N. Das Gupta et Sanjay K. Ghosh, « A Report on the Wilson Cloud Chamber and Its Applications in Physics », Reviews of Modern Physics, The American Physical Society, vol. 18, 1999, p. 225–290 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  46. McFee 2012, p. 130-131, 135
  47. (en) Niels Bohr, The Structure of the Atom : Nobel Lecture, December 11, 1922, Fondation Nobel, 1922, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 20 février 2010)], p. 37
  48. a, b et c Smirnov 2003, p. 14–21
  49. (en) M. S. Longair, Theoretical Concepts in Physics : An alternative view of theoretical reasoning in physics, Cambridge University Press, 2003 (ISBN 978-0-521-52878-8) [lire en ligne [archive]], p. 377–378
  50. Voir par exemple (en) J. Mehra et H. Rechenberg, The Historical Development of Quantum Theory, vol. 1, New York, Springer-Verlag, 1982 (ISBN 3-540-90642-8), p. 193–196
  51. C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique quantique, t. 1, Hermann, 21 octobre 1997 (ISBN 2705660747), chap. 1
  52. (en) Gilbert N. Lewis, « The Atom and the Molecule », Journal of the American Chemical Society, vol. 38, no 4, 1916, p. 762–786 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  53. a et b (en) Theodore Arabatzis et Kostas Gavroglu, « The Chemists' Electron », European Journal of Physics, vol. 18, 1997, p. 150–163 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  54. (en) Irving Langmuir, « The Arrangement of Electrons in Atoms and Molecules », Journal of the American Chemical Society, vol. 41, no 6, 1919, p. 868–934 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  55. (en) Eric R. Scerri, The Periodic Table, Oxford University Press, 2007 (ISBN 0-19-530573-6), p. 205–226
  56. McFee 2012, p. 132-133
  57. (en) Michela Massimi, Pauli's Exclusion Principle, The Origin and Validation of a Scientific Principle, Cambridge University Press, 2005 (ISBN 0-521-83911-4), p. 7–8
  58. (de) G. E. Uhlenbeck et S. Goudsmit, « Ersetzung der Hypothese vom unmechanischen Zwang durch eine Forderung bezüglich des inneren Verhaltens jedes einzelnen Elektrons », Die Naturwissenschaften, vol. 13, no 47, 1925, p. 953 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  59. (de) Wolfgang Pauli, « Über die Gesetzmäßigkeiten des anomalen Zeemaneffektes », Zeitschrift für Physik, vol. 16, no 1, 1923, p. 155–164 [lien DOI [archive] (page consultée le 20 février 2010)]
  60. (en) K. A. Peacock, The Quantum Revolution : A Historical Perspective, Greenwood Publishing Group, 2008 (ISBN 0-313-33448-X) [lire en ligne [archive]], p. 47
  61. (en) M. H. Krieger, Constitutions of Matter : Mathematically modeling the most everyday of physical phenomena, University of Chicago Press, 1998 (ISBN 0-226-45305-7) [lire en ligne [archive]], p. 22
  62. a et b Augustin 2008, p. 118
  63. a, b, c et d (en) Lorenzo Curtis, Atomic Structure and Lifetimes : A Conceptual Approach, Cambridge University Press, 2003 (ISBN 0-521-53635-9)
  64. (de) Heinrich Hertz, « Ueber den Einfluss des ultravioletten Lichtes auf die electrische Entladung », Annalen der Physik, vol. 267, no 8, 1887, p. 983–1000 [lien DOI [archive]]
  65. (en) « for his services to Theoretical Physics, and especially for his discovery of the law of the photoelectric effect » in Fondation Nobel, « The Nobel Prize in Physics 1921 [archive] », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 15 juin 2010
  66. Serway 1992, p. 383-386
  67. Serway 1992, p. 387-389
  68. a et b (en) Louis de Broglie, The Wave Nature of the Electron : Nobel Lecture, December 12, 1929, Fondation Nobel, 1929, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 22 février 2010)], p. 13
  69. (en) Brigitte Falkenburg, Particle Metaphysics : A Critical Account of Subatomic Reality, Springer Verlag, 2007 (ISBN 3-540-33731-8), p. 85
  70. (en) Clinton J. Davisson, The Discovery of Electron Waves : Nobel Lecture, December 13, 1937, Fondation Nobel, 13 décembre 1937, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 22 février 2010)], p. 8
  71. (de) Erwin Schrödinger, « Quantisierung als Eigenwertproblem », Annalen der Physik, vol. 384, no 4, 27 janvier 1926, p. 361-376 [lien DOI [archive] (page consultée le 22 février 2010)]
  72. (en) John S. Rigden, Hydrogen, Harvard University Press, 2003 (ISBN 0-674-01252-6), p. 59–86
  73. (en) Bruce Cameron Reed, Quantum Mechanics, Jones & Bartlett Publishers, 2007 (ISBN 0-7637-4451-4), p. 275–350
  74. (de) Wolfgang Pauli, « Zur Quantenmechanik des magnetischen Elektrons », Zeitschrift für Physik A, vol. 43, no 9-10, 1927, p. 601-623 [lien DOI [archive] (page consultée le 22 février 2010)]
  75. (en) Paul A. M. Dirac, « The Quantum Theory of the Electron », Proceedings of the Royal Society of London A, vol. 117, no 778, 1er février 1928, p. 610–624 [lien DOI [archive] (page consultée le 22 février 2010)]
  76. (en) Paul A. M. Dirac, Theory of Electrons and Positrons : Nobel Lecture, December 12, 1933, Fondation Nobel, 12 décembre 1933, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 22 février 2010)]
  77. Futura-Sciences, « Antimatière » [archive], sur Futura-Sciences. Consulté le 13 août 2012
  78. (en) Roger Highfield, « How Dirac predicted antimatter », New Scientist, 12 mai 2009 [texte intégral [archive] (page consultée le 13 août 2012)]
  79. (en) Helge S. Kragh, Quantum Generations : A History of Physics in the Twentieth Century, Princeton University Press, 2002 (ISBN 0-691-09552-3), p. 132
  80. (en) Frank Gaynor, Concise Encyclopedia of Atomic Energy, The Philosophical Library, 1950, p. 117
  81. (en) G. Aruldhas, Quantum Mechanics, Prentice-Hall of India Pvt. Ltd., 2009, 2e éd. (ISBN 81-203-3635-6) [lire en ligne [archive]], p. 404
  82. (en) Richard P. Feynman, « The Development of the Space-Time View of Quantum Electrodynamics » [archive], Fondation Nobel, 11 décembre 1965. Consulté le 22 février 2010
  83. (en) Julian Schwinger, Relativistic Quantum Field Theory : Nobel Lecture, December 11, 1965, Fondation Nobel, 11 décembre 1965, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 22 février 2010)], p. 13
  84. (en) Sin-Itiro Tomonaga, « Development of Quantum Electrodynamics » [archive], Fondation Nobel, 6 mai 1966. Consulté le 22 février 2010
  85. (en) Institut Lorentz, « Lorentz & the Solvay conferences » [archive], université de Leyde, septembre 2009. Consulté le 20 août 2012
  86. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Les données sont publiées dans un portail du National Institute of Standards and Technology (NIST) et sont accessibles via un moteur de recherche ou en cliquant sur des boutons : (en) The NIST Reference on Constants, Units and Uncertainty [archive], National Institute of Standards and Technology, 2006. Consulté le 22 février 2010. Ces données sont appelées CODATA. La source originale des données CODATA est Mohr, Taylor et Newell 2006.
  87. (en) NIST, « CODATA value » [archive], 2006 CODATA recommended values, National Institute of Standards and Technology. Consulté le 22 février 2010
  88. Zombeck 2007, p. 14
  89. (en) Michael T. Murphy, Victor V. Flambaum, Sébastien Muller et Christian Henkel, « Strong Limit on a Variable Proton-to-Electron Mass Ratio from Molecules in the Distant Universe », Science, vol. 320, no 5883, 20 juin 2008, p. 1611-1613 [résumé [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 22 février 2010)]
  90. (en) Jens C. Zorn, George E. Chamberlain et Vernon W. Hughes, « Experimental Limits for the Electron-Proton Charge Difference and for the Charge of the Neutron », Physical Review, vol. 129, no 6, 1963, p. 2566–2576 [lien DOI [archive] (page consultée le 23 février 2010)]
  91. McFee 2012, p. 141-143
  92. a, b et c Raith et Mulvey 2001
  93. Laurent Favart, « Annihilation électron-positon », dans Laurent Favart, Physique auprès des collisionneurs, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, 2011-2012, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 16 août 2012)], p. 35-36
  94. (en) Nuclear Science Division, « Antimatter » [archive], Lawrence Berkeley National Laboratory, novembre 2004. Consulté le 16 août 2012
  95. (en) G. Gabrielse, D. Hanneke, T. Kinoshita, M. Nio et B. Odom, « New Determination of the Fine Structure Constant from the Electron g Value and QED », Physical Review Letters, vol. 97, 2006, p. 030802 [lien DOI [archive] (page consultée le 23 février 2010)]
  96. (en) Estia J. Eichten et Michael E. Peskin, « New Tests for Quark and Lepton Substructure », Physical Review Letters, American Physical Society, vol. 50, no 11, 1983, p. 811–814 [lien DOI [archive] (page consultée le 19 février 2010)]
  97. (en) G. Gabrielse, D. Hanneke, T. Kinoshita, M. Nio et B. Odom, « New Determination of the Fine Structure Constant from the Electron g Value and QED », Physical Review Letters, vol. 97, no 3, 2006, p. 030802(1–4) [lien DOI [archive]]
  98. (en) Perimeter Institute for Theoretical Physics, « More on String Theory » [archive], Perimeter Institute for Theoretical Physics, 2012. Consulté le 26 janvier 2013
  99. (en) Hans Dehmelt, « A Single Atomic Particle Forever Floating at Rest in Free Space: New Value for Electron Radius », Physica Scripta, vol. T22, 1988, p. 102–110 [lien DOI [archive] (page consultée le 23 février 2010)]
  100. Griffiths 1995, p. 155
  101. (en) Dieter Meschede, Optics, Light and Lasers : The Practical Approach to Modern Aspects of Photonics and Laser Physics, Wiley-VCH, 2004 (ISBN 3-527-40364-7) [lire en ligne [archive] (page consultée le 23 février 2010)], p. 168
  102. (en) Hermann Haken, Hans Christoph Wolf et W. D. Brewer, The Physics of Atoms and Quanta : Introduction to Experiments and Theory, Springer, 2005 (ISBN 3-540-20807-0), p. 70
  103. (en) R. I. Steinberg, K. Kwiatkowski, W. Maenhaut et N. S. Wall, « Experimental Test of Charge Conservation and the Stability of the Electron », Physical Review D, The American Physical Society, vol. 61, no 2, 1999, p. 2582–2586 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  104. (en) W.-M. Yao, « Review of Particle Physics », Journal of Physics G: Nuclear and Particle Physics, vol. 33, no 1, juillet 2006, p. 77–115 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  105. La NASA affirme qu'il est d'environ 13,77 milliards d'années, consulter (en) How Old is the Universe? [archive], NASA, 21 décembre 2012. Consulté le 14 janvier 2013
  106. (en) Robert Mann (professeur à l'université de Waterloo, Ontario, Canada), An Introduction to Particle Physics and the Standard Model, CRC Press, 2010 (ISBN 978-1-4200-8298-2), p. 544-546
  107. (en) M. C. Gupta, Atomic and Molecular Spectroscopy, New Age Publishers, 2001 (ISBN 81-224-1300-5), p. 81
  108. a et b (en) B. Odom, D. Hanneke, B. D'Urso et G. Gabrielse, « New Measurement of the Electron Magnetic Moment Using a One-Electron Quantum Cyclotron », Physical Review Letters, vol. 97, 2006, p. 030801 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  109. Anastopoulos 2008, p. 261–262
  110. Zitoun 2000, p. 50-51
  111. Serway 1992, p. 252-257
  112. Serway 1992, p. 420-424
  113. a, b et c Munowitz 2005, p. 162-218
  114. Serway 1992, p. 464 et 465 (fig. 3)
  115. McFee 2012, p. 158-159
  116. (en) The Standard Model of Particle Physics [archive], The Johns Hopkins University, novembre 2006. Consulté le 13 août 2012
  117. (en) Paul H. Frampton, P. Q. Hung et Marc Sher, « Quarks and Leptons Beyond the Third Generation », Physics Reports, vol. 330, juin 2000, p. 263–348 [lien DOI [archive] (page consultée le 22 février 2010)]
  118. Anastopoulos 2008, p. 236–237
  119. (en) Gordon Kane, « Are virtual particles really constantly popping in and out of existence? Or are they merely a mathematical bookkeeping device for quantum mechanics? », Scientific American, 9 octobre 2006 [texte intégral [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  120. Griffiths 1995, p. 115
  121. (en) John Taylor, The New Physics, Cambridge University Press, 1989 (ISBN 0-521-43831-4), p. 464
  122. (en) I. Levine, D. Koltick, B. Howell, E. Shibata, J. Fujimoto, T. Tauchi, K. Abe, T. Abe et I. Adachi, « Measurement of the Electromagnetic Coupling at Large Momentum Transfer », Physical Review Letters, vol. 78, 1997, p. 424–427 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  123. Griffiths 1995, p. 190
  124. a et b (en) Henning Genz (trad. Karin Heusch), Nothingness : The Science of Empty Space [« Die Entdeckung des Nichts »], Helix Books et Perseus Books, 1999 (ISBN 0-7382-0061-1) [présentation en ligne [archive]], p. 241-243 et 245-247
    Une autre version de l'ouvrage a été publiée en 2001 (ISBN 978-0738206103).
  125. (en) John Gribbin, « More to Electrons Than Meets the Eye », New Scientist, 25 janvier 1997, p. 15 [texte intégral [archive] (page consultée le 24 février 2010)] :
    « The researchers discovered that the effects of this cloud of virtual particles in shielding the electron's charge was reduced the closer a particle penetrated the core of the electron. The true value of the electromagnetic charge near the center of the electron was far greater than at the edge. »
    (frais de consultation requis)
  126. (en) Hitoshi Murayama, Proceedings of the XLIInd Rencontres de Moriond on Electroweak Interactions and Unified Theories : La Thuile, Italy, coll. « Rencontres de Moriond / 42 », 2007 [lire en ligne [archive]], « Supersymmetry Breaking Made Easy, Viable and Generic », donne 9 % de différence de masse pour un électron de la taille de la longueur de Planck.
  127. (en) Julian Schwinger, « On Quantum-Electrodynamics and the Magnetic Moment of the Electron », Physical Review, vol. 73, no 4, 1948, p. 416–417 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  128. (en) Kerson Huang, Fundamental Forces of Nature : The Story of Gauge Fields, World Scientific, 2007 (ISBN 981-270-645-3), p. 123–125
  129. (en) Leslie L. Foldy et Siegfried A. Wouthuysen, « On the Dirac Theory of Spin 1/2 Particles and Its Non-Relativistic Limit », Physical Review, vol. 78, 1950, p. 29–36 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  130. (en) Burra G. Sidharth, « Revisiting Zitterbewegung », International Journal of Theoretical Physics, vol. 48, août 2008, p. 497–506 [lien DOI [archive] (page consultée le 24 février 2010)]
  131. (en) Robert S. Elliott, « The History of Electromagnetics as Hertz Would Have Known It », IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques, vol. 36, no 5, mai 1988, p. 806–823 [résumé [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 25 février 2010)]
    Texte disponible pour les abonnés.
  132. Munowitz 2005, p. 140
  133. Serway 1989, p. 166-167, 276-277
  134. (en) Benjamin Crowell, Electricity and Magnetism, Light and Matter, 2000 (ISBN 0-9704670-4-4) [lire en ligne [archive]], p. 129–145
  135. (en) Bo Thidé (Membre du Swedish Institute of Space Physics [archive]), Electromagnetic Field Theory, Uppsala, Suède, Upsilon Books, 1989, 2e éd., 272 p. (ISBN 978-0-486-4773-2) [lire en ligne [archive] (page consultée le 28 décembre 2012)], p. 122
  136. Munowitz 2005, p. 160
  137. (en) Rohan Mahadevan, Ramesh Narayan et Insu Yi, « Harmony in Electrons: Cyclotron and Synchrotron Emission by Thermal Electrons in a Magnetic Field », Astrophysical Journal, vol. 465, 1996, p. 327–337 [texte intégral [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 25 février 2010)]
  138. (en) Fritz Rohrlich, « The Self-Force and Radiation Reaction », American Journal of Physics, vol. 68, no 12, décembre 1999, p. 1109–1112 [lien DOI [archive] (page consultée le 25 février 2010)]
  139. (en) Howard Georgi, The New Physics, Cambridge University Press, 1989 (ISBN 0-521-43831-4), « Grand Unified Theories », p. 427
  140. (en) George J. Blumenthal et Robert J. Gould, « Bremsstrahlung, Synchrotron Radiation, and Compton Scattering of High-Energy Electrons Traversing Dilute Gases », Reviews of Modern Physics, vol. 42, 1970, p. 237–270 [lien DOI [archive] (page consultée le 25 février 2010)]
  141. Zombeck 2007, p. 393 et 396
  142. (en) Arthur H. Compton, X-Rays as a Branch of Optics : Nobel Lecture, December 12, 1927, Fondation Nobel, 2008, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 25 février 2010)], p. 17
  143. (en) Szu-yuan Chen, Anatoly Maksimchuk et Donald Umstadter, « Experimental Observation of Relativistic Nonlinear Thomson Scattering », Nature, vol. 396, 1998, p. 653–655 [lien DOI [archive] (page consultée le 25 février 2010)]
  144. (en) Robert Beringer et C. G. Montgomery, « The Angular Distribution of Positron Annihilation Radiation », Physical Review, vol. 61, no 5–6, 1942, p. 222–224 [lien DOI [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  145. (en) Jerry Wilson et Anthony Buffa, College Physics, Prentice Hall, 2000, 4e éd. (ISBN 0-13-082444-5), p. 888
  146. (en) Jörg Eichler, « Electron–Positron Pair Production in Relativistic Ion–Atom Collisions », Physics Letters A, vol. 347, no 1–3, 14 novembre 2005, p. 67–72 [lien DOI [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  147. (en) J. H. Hubbell, « Electron Positron Pair Production by Photons: A historical overview », Radiation Physics and Chemistry, vol. 75, no 6, juin 2006, p. 614–623 [lien DOI [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  148. (en) Chris Quigg, TASI 2000 : Flavor Physics for the Millennium, Boulder, Colorado, arXiv, 4–30 juin 2000 [présentation en ligne [archive]], « The Electroweak Theory », p. 80
  149. Augustin 2008, p. 119
  150. Raymond Serway (trad. Robert Morin), Physique I : Mécanique, Les éditions HRW Ltée, 1985 (ISBN 0-03-926355-X), p. 125-126
  151. Allô prof, « 6020 – Les modèles atomiques » [archive], Allô prof, 2012. Consulté le 14 août 2012. « Un atome neutre possède toujours autant de protons que d'électrons. »
  152. asp, « Ion » [archive], Assistance scolaire personnalisée, 2012. Consulté le 14 août 2012
  153. Syndicat CFDT de l'énergie atomique, Le Dossier électronucléaire, Seuil, coll. « Points Sciences », 1er janvier 1980 (ISBN 978-2020054034), p. 21
  154. CEA, « Au cœur de la matière : les atomes (1/4) » [archive], Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, 2013. Consulté le 3 mars 2013
  155. Serway 1992, p. 475-479
  156. (en) Steven Holzner, Quantum Physics For Dummies, For Dummies, 16 janvier 2009, 336 p. (ISBN 978-0470381885) [lire en ligne [archive]], p. 251
  157. (en) Robert S. Mulliken, « Spectroscopy, Molecular Orbitals, and Chemical Bonding », Science, vol. 157, no 3784, 1967, p. 13–24 [lien DOI [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  158. (en) Eric H. S. Burhop, The Auger Effect and Other Radiationless Transitions, New York, Cambridge University Press, 1952, p. 2–3
  159. a et b (en) Claus Grupen, Instrumentation in Elementary Particle Physics, VIII, vol. 536, Istanbul, Dordrecht, D. Reidel Publishing Company, coll. « AIP Conference Proceedings », 28 juin 1999 [présentation en ligne [archive]], « Physics of Particle Detection », p. 3–34
  160. (en) David Jiles, Introduction to Magnetism and Magnetic Materials, CRC Press, 1998 (ISBN 0-412-79860-3), p. 280–287
  161. (en) Per Olov Löwdin, Erkki Erkki Brändas et Eugene S. Kryachko, Fundamental World of Quantum Chemistry : A Tribute to the Memory of Per-Olov Löwdin, Springer, 2003 (ISBN 1-4020-1290-X), p. 393–394
  162. (en) Eden Francis, « Valence Electrons » [archive], Clackamas Community College, 2002. Consulté le 29 décembre 2012
  163. Pauling 1960
  164. (en) Donald Allan McQuarrie et John Douglas Simon, Physical Chemistry : A Molecular Approach, University Science Books, 1997 (ISBN 0-935702-99-7), p. 325–361
  165. (en) R. Daudel, R.F.W. Bader, M.E. Stephens et D.S. Borrett, « The Electron Pair in Chemistry », Canadian Journal of Chemistry, vol. 52, 11 octobre 1973, p. 1310–1320 [texte intégral [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  166. John W. ill, Ralph H. Petrucci, Martin Lamoureux et Martin Dion, Chimie générale, Saint-Laurent, Canada, Éditions du Renouveau Pédagogique, 2002 (ISBN 2-7613-1206-6), p. 282
  167. Paul Arnaud, Cours de chimie physique, Paris, Dunod, 1988 (ISBN 2-04-018602-6), p. 412-415
  168. Donald A. Mc Quarrie et Peter A. Rock (trad. Paul Depovere), Chimie générale, De Boeck Université, 1992, 3e éd. (ISBN 2-8041-1496-1), p. 766-768
  169. (en) Vladimir A. Rakov et Martin A. Uman, Lightning : Physics and Effects, Cambridge University Press, 2007 (ISBN 0-521-03541-4), p. 4
  170. (en) Gordon R. Freeman, « Triboelectricity and some associated phenomena », Materials science and technology, vol. 15, no 12, 1999, p. 1454–1458
  171. (en) Keith M. Forward, Daniel J. Lacks et R. Mohan Sankaran, « Methodology for Studying Particle–Particle Triboelectrification in Granular Materials », Journal of Electrostatics, vol. 67, no 2–3, mai 2009, p. 178–183 [résumé [archive] (page consultée le 26 février 2010)]
  172. Serway 1989, p. 2-4
  173. (en) Liang-fu Lou, Introduction to Phonons and Electrons, World Scientific, 2003 (ISBN 978-981-238-461-4)
  174. (en) Bhag S. Guru et Hüseyin R. Hızıroğlu, Electromagnetic Field Theory, Cambridge University Press, 2004 (ISBN 0-521-83016-8), p. 138 et 276
  175. (en) M. K. Achuthan et K. N. Bhat, Fundamentals of Semiconductor Devices, Tata McGraw-Hill, 2007 (ISBN 0-07-061220-X), p. 49–67
  176. a et b (en) J. M. Ziman, Electrons and Phonons : The Theory of Transport Phenomena in Solids, Oxford University Press, 2001 (ISBN 0-19-850779-8), p. 260
  177. (en) Peter Main, « When Electrons Go With the Flow: Remove the obstacles that create electrical resistance, and you get ballistic electrons and a quantum surprise », New Scientist, vol. 1887, 12 juin 1993, p. 30 [texte intégral [archive] (page consultée le 27 février 2010)]
  178. (en) Glenn R. Blackwell, The Electronic Packaging Handbook, CRC Press, 2000 (ISBN 0-8493-8591-1), p. 6.39–6.40
  179. (en) Alan Durrant, Quantum Physics of Matter : The Physical World, CRC Press, 2000 (ISBN 0-7503-0721-8), p. 43, 71–78
  180. (en) John Bardeen, Electron-Phonon Interactions and Superconductivity : Nobel Lecture, December 11, 1972, Oslo, Fondation Nobel, 1972, pdf [lire en ligne [archive]], p. 16
  181. (en) Leon N. Cooper, Microscopic Quantum Interference Effects in the Theory of Superconductivity : Nobel Lecture, December 11, 1972, Oslo, Fondation Nobel, 1972, pdf [lire en ligne [archive]], p. 21
  182. (en) Robert Schrieffer, Macroscopic Quantum Phenomena from Pairing in Superconductors : Nobel Lecture, December 11, 1972, Oslo, Fondation Nobel, 1972, pdf [lire en ligne [archive]], p. 12
  183. Charles Kittel (trad. Nathalie Bardou, dre ès sciences physiques, et Évelyne Kolb, maître de conférence à l'université Pierre-et-Marie-Curie), Physique de l'état solide, Paris, Dunod, 1998, 7e éd. (ISBN 2-10-003267-4), p. 320-322
  184. Futura-Sciences, « Chargeon » [archive], Futura-Sciences, 2012. Consulté le 14 août 2012
  185. (en) Yodchay Jompol, C. J. B. Ford, J. P. Griffiths, I. Farrer, G. A. Jones, D. Anderson, D. A. Ritchie, T. W. Silk et A. J. Schofield, « Probing Spin-Charge Separation in a Tomonaga-Luttinger Liquid », Science, vol. 325, no 5940, 31 juillet 2009, p. 597-601 [résumé [archive], texte intégral [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 27 février 2010)]
  186. Feynman 1987, p. 109
  187. (en) Dionysius Lardner, Treatise on Heat, Longman, Rees, Orme, Brown, Green & Longman, 1833 [lire en ligne [archive]] :
    « On appelle « incandescence » l'état dans lequel un corps chauffé, naturellement incapable d'émettre de la lumière, devient lumineuxtrad 2. »
  188. (en) Bernard Valeur et Mario N. Berberan-Santos, « A Brief History of Fluorescence and Phosphorescence before the Emergence of Quantum Theory », J. Chem. Educ., vol. 88, no 6, 2011, p. 731–738 [lien DOI [archive]]
  189. Serway 1992, p. 130 (lire en ligne [archive]) :
    « Les sources du rayonnement électromagnétique sont des charges accélérées. »
  190. François Rothen, Physique générale : La physique des sciences de la nature et de la vie, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 18 novembre 1999, 862 p. (ISBN 978-2880743963) [lire en ligne [archive]], p. 416 :
    « Un rayonnement magnétique, quel qu'il soit, est nécessairement produit par l'accélération de charges électriques. »
  191. McFee 2012, p. 130
  192. Feynman 1987, p. 137-145
  193. Serway 1992, p. 301-303
  194. Bernard Valeur, « Les Couleurs des animaux » [archive], CNRS, octobre 2012. Consulté le 17 août 2012
  195. (en) Max Born (auteur), Emil Wolf (auteur), A. B. Bhatia (contributeur), P. C. Clemmow (contributeur), D. Gabor (contributeur), A. R. Stokes (contributeur), A. M. Taylor (contributeur), P. A. Wayman (contributeur) et W. L. Wilcock (contributeur), Principles of Optics : Electromagnetic Theory of Propagation, Interference and Diffraction of Light, Cambridge University Press, 13 octobre 1999, 7e éd., 986 p. (ISBN 978-0521642224), p. 742
  196. (en) James William Rohlf, Modern Physics from α to Z°, New York, John Wiley's & Sons, Inc., décembre 1994 (ISBN 0-471-57270-5), p. 125
  197. Frauenfelder et Henley 1991, p. 42-43
  198. Zitoun 2000, p. 84-85
  199. Frauenfelder et Henley 1991, p. 43
  200. Zitoun 2000, p. 81
  201. (en) Pavel A. Cherenkov, Radiation of Particles Moving at a Velocity Exceeding That of Light, and Some of the Possibilities for Their Use in Experimental Physics : Nobel Lecture, December 11, 1958, Oslo, Fondation Nobel, 1958, pdf [lire en ligne [archive]], p. 15
  202. (en) Il´ja M. Frank, Optics of Light Sources Moving in Refractive Media : Nobel Lecture, December 11, 1958, Oslo, Fondation Nobel, 1958, pdf [lire en ligne [archive]], p. 27
  203. (en) Igor Y. Tamm, General Characteristics of Radiation Emitted by Systems Moving with Super-Light Velocities with Some Applications to Plasma Physics : Nobel Lecture, December 11, 1958, Oslo, Fondation Nobel, 1958, pdf [lire en ligne [archive]], p. 13
  204. Éric Gourgoulhon, Relativité restreinte : Des particules à l'astrophysique, EDP Sciences, coll. « Savoirs actuels », 17 mai 2010, 804 p. (ISBN 978-2759800674) [lire en ligne [archive]] [présentation en ligne [archive]], p. 101
  205. Serway 1992, p. 348. La formule est présentée différemment, mais par une mise en évidence de \scriptstyle mc^2, on retrouve la formule.
  206. (en) Special Relativity [archive], Stanford Linear Accelerator Center, 26 août 2008. Consulté le 27 février 2010
  207. Serway 1992, p. 450
  208. (en) Luis W. Alvarez et W. Peter Trower, « K-Electron Capture by Nuclei », dans Emilio Segré, Discovering Alvarez : Selected works of Luis W. Alvarez, with commentary by his students and colleagues, University of Chicago Press, 1987 (ISBN 0-226-81304-5), p. 11-12
  209. (en) Luis W. Alvarez, « Nuclear K Electron Capture », Physical Review, vol. 52, 1937, p. 134–135 [lien DOI [archive]]
  210. (en) European Space Agency, « So, How Did Everything Start? ...A Timeline for the Universe » [archive], European Space Agency, 2012. Consulté le 13 août 2012
  211. (en) NASA, « The Big Bang » [archive], NASA, 2012. Consulté le 13 août 2012
  212. (en) Lawrence Berkely National Laboratory, « Beta Decay » [archive], Lawrence Berkely National Laboratory, août 2012. Consulté le 6 août 2012
  213. (en) R. A. Schumacher, « Cosmic Ray Muons », dans 33.340 Modern Physics Laboratory, Carnegie Mellon University, avril 2010, pdf [lire en ligne [archive]], p. 1
  214. (en) K. Bernlöhr, « Development of Cosmic-ray Air Shower » [archive], Max-Planck-Institut Für Kernphysik in Heidelberg, 1999. Consulté le 13 août 2012
  215. (en) Paul F. Lurquin, The Origins of Life and the Universe, Columbia University Press, 2003 (ISBN 0-231-12655-7), p. 2
  216. (en) N. Jarosik et et al., « Seven-year Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP) Observations: Sky Maps, Systematic Errors, and Basic Results », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 192, 2011, p. 14 [lien DOI [archive]]
  217. (en) Joseph Silk, The Big Bang : The Creation and Evolution of the Universe, Macmillan, 2000, 3e éd. (ISBN 0-8050-7256-X), p. 110–112 et 134–137
  218. (en) Vic Christianto et Florentin Smarandache, « Thirty Unsolved Problems in the Physics of Elementary Particles », Progress in Physics, vol. 4, octobre 2007, p. 112–114 [texte intégral [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  219. (en) Edward W. Kolb, « The Development of Baryon Asymmetry in the Early Universe », Physics Letters B, vol. 91, no 2, 7 avril 1980, p. 217–221 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  220. (en) Eric Sather, « The Mystery of Matter Asymmetry », Beam Line, University of Stanford, printemps/été 1996, p. 31-37 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 28 février 2010)]
  221. (en) Scott Burles, Kenneth M. Nollett et Michael S. Turner, « Big-Bang Nucleosynthesis: Linking Inner Space and Outer Space », ArXiv, University of Chicago, 19 mars 1999 [texte intégral [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  222. (en) A. M. Boesgaard et G Steigman, « Big Bang Nucleosynthesis – Theories and Observations », Annual Review of Astronomy and Astrophysics, vol. 23, no 2, 1985, p. 319–378 [texte intégral [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  223. a et b (en) Rennan Barkana, « The First Stars in the Universe and Cosmic Reionization », Science, vol. 313, no 5789, 18 août 2006, p. 931–934 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  224. (en) E. Margaret Burbidge, G. R. Burbidge, William A. Fowler et F. Hoyle, « Synthesis of Elements in Stars », Reviews of Modern Physics, vol. 29, no 4, 1957, p. 548–647
  225. (en) L. S. Rodberg et V. F. Weisskopf, « Fall of Parity: Recent Discoveries Related to Symmetry of Laws of Nature », Science, vol. 125, no 3249, 1957, p. 627–633
  226. (en) Chris L. Fryer, « Mass Limits For Black Hole Formation », The Astrophysical Journal, vol. 522, no 1, septembre 1999, p. 413–418 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 28 février 2010)]
  227. Serway 1992, p. 371-372
  228. Le physicien britannique Stephen Hawking est le premier à publier cette hypothèse en 1975 : (en) S. W. Hawking, « Particle Creation by Black Holes », Communications in Mathematical Physics, vol. 43, 1975, p. 199-220
    Erratum ibid., 46, 206 (1976) Voir en ligne [archive].
  229. (en) Maulik K. Parikh et F Wilczek, « Hawking Radiation as Tunneling », Physical Review Letters, vol. 85, no 24, 2000, p. 5042–5045 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  230. (en) S. W. Hawking, « Black Hole Explosions? », Nature, vol. 248, 1er mars 1974, p. 30–31 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  231. (en) F. Halzen et Dan Hooper, « High-energy Neutrino Astronomy: The cosmic ray connection », Reports on Progress in Physics, vol. 66, 2002, p. 1025–1078 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  232. (en) James F. Ziegler, « Terrestrial Cosmic Ray Intensities », IBM Journal of Research and Development, vol. 42, no 1, janvier 1996, p. 117–139
  233. (en) Christine Sutton, « Muons, Pions and Other Strange Particles », New Scientist, 4 août 1990 [texte intégral [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  234. (en) Stuart Wolpert, « Scientists Solve 30-Year-Old Aurora Borealis Mystery » [archive], University of California, 24 juillet 2008. Consulté le 28 février 2010
  235. (en) Donald A. Gurnett et R. R. Anderson, « Electron Plasma Oscillations Associated with Type III Radio Bursts », Science, vol. 194, no 4270, 10 décembre 1976, p. 1159–1162 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  236. (en) Hans G. Dehmelt, Experiments With an Isolated Subatomic Particle at Rest : Nobel Lecture, December 8, 1989, Oslo, Fondation Nobel, 1989, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 14 août 2012)], p. 586
  237. (en) Philip Ekstrom, « The Isolated Electron », Scientific American, vol. 243, no 2, 1980, p. 91–101 [texte intégral [archive] [PDF] (page consultée le 28 février 2010)]
  238. (en) Swedish Research Council, « Electron Filmed for the First Time Ever », Phys.org, 22 février 2008 [texte intégral [archive] (page consultée le 7 mars 2010)]
  239. (en) J. Mauritsson, P. Johnsson, E. Mansten, M. Swoboda, T. Ruchon, A. L'huillier et K. J. Schafer, « Coherent Electron Scattering Captured by an Attosecond Quantum Stroboscope », Physical Review Letters, vol. 100, 2008, p. 073003 [texte intégral [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  240. (en) Andrea Damascelli, « Probing the Electronic Structure of Complex Systems by ARPES », Physica Scripta, vol. T109, 2004, p. 61-74 [résumé [archive] (page consultée le 28 février 2010)]
  241. (en) Rolf Erni, M. D. Rossell, C. Kisielowski et U. Dahmen, « Atomic-Resolution Imaging with a Sub-50-pm Electron Probe », Physical Review Letters, vol. 102, no 9, 2009, p. 096101 [résumé [archive] (page consultée le 1er mars 2010)]
  242. (en) John W. Kitzmiller, Television Picture Tubes and Other Cathode-Ray Tubes: Industry and Trade Summary, DIANE Publishing, 1995 (ISBN 0-7881-2100-6), p. 3–5
  243. (en) John Elmer, « Standardizing the Art of Electron-Beam Welding » [archive], Lawrence Livermore National Laboratory, 3 mars 2008. Consulté le 28 février 2010
  244. Serway 1992, p. 502-504
  245. (en) Robert B. Friedman et Rick Kessler, The Photoelectric Effect & Its Applications, Yerkes Summer Institute de l'université de Chicago, 2005, pdf [lire en ligne [archive] (page consultée le 10 août 2012)]
  246. Michel Crozon, La Matière première : La recherche des particules fondamentales et leurs interactions, Seuil, 1987, p. 340
  247. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l J. P. Mathieu (dir.), A. Kastler (dir. et lauréat du prix Nobel de physique) et P. Fleury (dir. et directeur honoraire de l'Institut optique), Dictionnaire de physique, Masson et Eyrolles, 1991, 3e éd., 567 p. (ISBN 978-2225824159), p. 155-156
  248. a et b Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre, Dictionnaire de physique, de Boeck, février 2013, 912 p. (ISBN 9782804175542) [présentation en ligne [archive]], p. 169-170
  249. a et b Jésus M. Tharrats Vidal, « Sur un schéma de l'électron », J. Phys. Radium, vol. 13, no 5, 1952, p. 283-288 [texte intégral [archive], lien DOI [archive] (pages consultées le 12 mars 2013)]
  250. Archives Henri Poincaré, « Hendrik Antoon Lorentz » [archive], Laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie, université de Lorraine, 2012. Consulté le 3 mars 2013

Bibliographie

  • (en) Jed Z. Buchwald et Andrew Warwick, Histories of the Electron : The Birth of Microphysics, Boston, MIT Press, 2001 (ISBN 0-262-52424-4)
  • (en) Per F. Dahl, Flash of the Cathode Rays : A History of J.J. Thomson's Electron, CRC Press, 1er janvier 1997, 526 p. (ISBN 978-0750304535)
  • Isaac McFee, Physique au lit : Vitesse et magnétisme pour être plus intelligent [« The Bedside Book of Physics »], Trécarré, coll. « La Science au lit », 16 janvier 2012 (ISBN 978-2895686002) [présentation en ligne]
  • (en) Arthur I. Miller, Albert Einstein’s Special Theory of Relativity : Emergence (1905) and early interpretation (1905–1911), Reading (Massachusetts), Addison–Wesley, 1981 (ISBN 0-201-04679-2)
  • (en) Peter J. Mohr, Barry N. Taylor et David B. Newell, « CODATA Recommended Values of the Fundamental Physical Constants », Reviews of Modern Physics, vol. 80, 6 juin 2006, p. 633–730 [lien DOI]
  • (en) Wilhelm Raith et Thomas Mulvey, Constituents of Matter : Atoms, Molecules, Nuclei and Particles, CRC Press, 2001 (ISBN 0-8493-1202-7), p. 777–781
  • Raymond A. Serway (trad. Robert Morin), Physique II : Électricité et magnétisme [« Physics for Scientists and Engineers/with Modern Physics. Volume 2 »], Montréal (Québec), Éditions études vivantes, 1989, 2e éd. (ISBN 0-03-926211-1)
  • Raymond A. Serway (trad. Robert Morin et Céline Temblay), Physique III : Optique et physique moderne [« Physics for Scientists and Engineers / With Modern Physics »], Laval (Québec), Éditions Études Vivantes, 1992, 3e éd., 776 p. (ISBN 2-7607-0542-0) [présentation en ligne]
  • (en) Edmund Taylor Whittaker, A History of the Theories of Aether and Electricity, vol. 1 : The Classical Theories, Londres, Nelson, 1951, 2e éd.
  • (en) Edmund Taylor Whittaker, A History of the Theories of Aether and Electricity, vol. 2 : The modern theories 1900-1926, Londres, Nelson, 1953, 2e éd.
  • (en) Scott Walter, « Minkowski, Mathematicians, and the Mathematical Theory of Relativity », dans H. Goenner, J. Renn, J. Ritter et T. Sauer, Einstein Studies, Birkhäuser, 1999, p. 45–86

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes