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Liste des plus jeunes mères du monde

Si l'on considère que l'âge moyen de la ménarche (premières règles) chez les adolescentes d'Europe méridionale et d'Amérique du Nord s'établit à 12 ans et 3 mois à 6 mois près [exemples : France (2010) : 12 ans et 5 mois[citation nécessaire] – États-Unis (2007)1 : 12 ans et 7 mois (Blanches), 12 ans et 1 mois (Noires), et 12 ans et 2 mois 1/2 (Latinos) – Hongrie (2000)2 : 12 ans et 6 mois ], on présuppose que l'âge maternel minimum logique se situe, dans l'esprit des Occidentaux tout du moins, à 13 ans, toujours à 6 mois près, soit entre 12 ans 1/2 et 13 ans 1/2.
Mais, cet âge maternel minimum théorique, fondé sur celui moyen de survenance de la ménarche, n'étant justement qu’une simple moyenne, avec des valeurs bien supérieures, mais aussi des inférieures, il faut ajouter que, une part non négligeable de filles connaissant leur premier cycle menstruel avant même 11 ans (déjà 4% en France autour de 19903), un sérieux potentiel de maternités précoces à 12 ans et moins - sous ce repère des 13 ans - existe ; toutefois, cela suppose et une activité sexuelle très prématurée de la fillette, et une capacité physiologique à mener son éventuelle grossesse à terme, ce qui est loin d'être une évidence avant au moins ses 12 ans[réf. nécessaire].
À ce titre, considérant qu'il demeure assez rare pour une fille de pouvoir, sous 12 ans, porter une grossesse suffisamment longtemps pour pouvoir donner naissance[réf. nécessaire], on troquera cet âge témoin des 13 ans pour celui de 12 ans (auquel les cas se font innombrables), et on bornera par choix le recensement suivant aux mères de moins de 12 ans.

S'agissant, toutefois, de l'âge maternel minimum moyen des 12-13 ans, il est important de noter que l'on continue à avoir du mal, en Occident, à se faire à l'idée d'une maternité chez une adolescente de cet âge, d'autant que, il n'y a pas si longtemps, à l'aube des années 1990, l'âge moyen des premières menstrues s'établissait lui même à 13 ans.
  • Sans aller rappeler que, décroissant, et cela de plus en plus rapidement, depuis trois siècles, il était, en France, au-delà de 17 ans au XVIIIe siècle, ne passant sous les 17 qu'au temps de la Révolution française, pour atteindre 16 autour de 1860, puis 15 à l'orée du XXe siècle, 14 Après-Guerre, et donc 13 vers 1990, pour fondre depuis sur le palier des 12 ans, qu'il devrait traverser autour de 2025.[citation nécessaire]
Une synthèse de différentes enquêtes, menées depuis 1975, publiée en 19993, a rapporté des chiffres pour la France cependant bien inférieurs jusqu'au XIXe siècle, et par contre supérieurs à la réalité constatée à notre époque (du moins dans le Midi aux filles plus précoces, climat plus chaud et métissage avec les peuples méditerranéens voisins obligent).
À noter que les chiffres de cette étude doivent être réévalués de 6 mois à la hausse, les âges retenus dans ses moyennes ne prenant en compte que le dernier anniversaire, pas l'âge exact à la ménarche (c'est à dire que, pour une fille réglée à 12 ans et 3 mois, par exemple, comme pour une réglée à 12 ans et 9 mois, on n'a retenu, dans le calcul, que leur 12e anniversaire en aval de leur ménarche, et non leur âge numérique agrémenté de ses décimales, 12,25 ou 12,75), d’où, naturellement, 6 mois en moyenne de décalage au final.
Correction apportée de cet écart de 6 mois, les données de cette étude posent ainsi l'âge moyen réel de la ménarche juste sous 16 ans 1/2 (et non au delà de 17 ans) vers 1750, et précipitent encore le passage sous les 15 ans de trois décennies à la fin du XIXe siècle (vers 1860 au lieu de 1890), avant de coller assez fidèlement à l'évolution citée précédemment, cela jusqu'aux années 2000 où, en se limitant à postuler l'âge ménarchique à peine sous 13 ans (au lieu des 12 ans et 7 mois constatés), et en tablant sur 12 ans et 7 mois (et non 12 ans et 5 mois) pour 2010, elles se retrouvent, dès lors, à l'opposé, de 2 à 4 mois supérieures à celles d’autres études se voulant plus proches de la réalité.
  • Des études simillaires menées (sur une période plus courte, là, d'un siècle et demi) aux États-Unis (comme au Canada), ont montré une semblable chute de ce même âge, chez les filles blanches1, plus "brutale" encore qu'en Europe d'ailleurs, de 17 à 14 ans, soit trois ans, en seulement plus de cinquante ans, entre la Guerre de Sécession (1861-1865) et la Première Guerre mondiale (1914-1918), puis plus lente mais néanmoins continue au cours des quarante années suivantes, à raison de 3 mois par décennie, pour passer de 14 ans autour de 1910 à 13 ans autour de 19504, puis à un rythme de 1 à 2 mois par décennie, pour venir s'établir, donc, à 12 ans 1/2 dans les années 2000.
  • Pareillement, en Hongrie2, pour l'Europe centrale, cet "âge repère" est passé de 17 ans en moyenne en 1860 à 15 ans 1/2 en 1890, puis à 14 ans Après-Guerre, 13 ans 1/2 au milieu des années 1950, 13 ans dans les années 1960, 12 ans 3/4 dans les années 1970, 12 ans 2/3 entre les années 1980 et 1990, pour enfin arriver à 12 ans 1/2 au début des années 2000, et, suppose-t-on, se situer un peu au-dessous désormais.
Et, à titre de comparaison, quoique cet âge y soit, là-bas, de 9 à 12 mois plus élevé, du fait, notamment, de conditions climatiques globalement plus froides avec un ensoleillement moindre, chacun des 3 pays de la Scandinavie a constaté la même baisse progressive de l'âge moyen de la ménarche4,5 :
  • la Norvège passant de 17 ans en 1850 sous les 16 ans à la fin du XIXe siècle, pour atteindre 15 en 1910, 14 en 1930, 13 1/2 en 1950, et autour de 12 3/4 de nos jours,
  • la Suède descendant pareillement de 15 ans 1/2 à la fin du XIXe siècle, à 15 en 1910, puis 14 en 1940, passant sous 14 Après-Guerre, pour tourner autour de 13 aujourd’hui,
  • et la Finlande, enfin, de 16 ans 1/2 en 1870 à 16 en 1890, 15 en 1920, 14 1/2 en 1940, autour de 14 dans les années 1950, 13 ans 1/3 vers 1990, et 13 ans 1/4 actuellement. Lire la suite »»»