Mots-clés: vierge marie
Par Slate.fr | Slate.fr – ven. 22 avr. 2011 05:45 HAE
«Cette année, Pâques risque d'être différente», lit-on sur MSNBCN.com. La Bible du roi Jacques, traduction de la Bible en anglais réalisée sous le règne de Jacques Ier d'Angleterre, fête ses 400 ans. L'occasion de produire de nouvelles traductions du texte sacré.
La Vierge Marie |
Compte tenu des millions de dollars générés par l'édition de ce livre, et des attentes de millions de pratiquants, les nouvelles versions risquent de susciter la controverse au sein de la communauté chrétienne. Les changements peuvent paraître moindres, ils touchent des points délicats, notamment les inégalités entre hommes et femmes au sein de la société, et la divinité de Marie, donc, par extension, la naissance de Jésus.
La Bible du roi Jacques a été produite pour la première fois en 1611, rappelle Myfoxboston. Depuis, elle a une influence remarquable dans l'élaboration de la langue, de la littérature, des métaphores et des expressions.
Les nouvelles traductions se sont écartées de cette version. Dans la Nouvelle Version Internationale par exemple, le terme «hommes» («men») a été remplacé par un terme plus large, comme «personnes» («people»).
Mais la modification la plus controversée concerne Marie. La version classique de la Bible, où un ange prédit que le Messie naîtra d'une vierge, a été changée. Dans la New American Version de la Bible, on ne parle plus d'une «vierge», mais d'une «jeune femme». Pour comprendre ce changement, il faut se pencher sur la traduction originale de la Bible.
L'Ancien Testament a été traduit dans trois langues différentes avant de faire partie de la Bible du roi Jacques. A l'origine, le terme utilisé dans la prédiction de l'ange est «almah», qui veut dire jeune femme. La New American Bible traduit donc directement de l'hébreu ancien, en voulant honorer le texte original.
Les traductions de la Bible sont revisitées tous les quarts de siècle, évolution de la langue oblige, lit-on sur Ledevoir.com. Il y a dans le monde 140 (...) Lire la suite sur Slate.fr