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Actualités - Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, désormais un fugitif

WIKILEAKS - Où se cache Julian Assange ?

"La Jordanie n'est pas le pays le plus sûr quand on a la CIA à ses trousses." Julian Assange n'est pas ironique quand il prononce cette phrase, lors d'une visioconférence retransmise en Jordanie dimanche dernier, quelques heures avant la publication de 250.000 notes confidentielles sur la diplomatie américaine.

Julian Assange
Le fondateur de WikiLeaks est l'ennemi public numéro un aux yeux de Washington. Le responsable d'un "11-Septembre diplomatique" dont nul ne connaît à ce jour les répercussions. Du coup, le fondateur de WikiLeaks se cache. Et pour cause, un mandat d'arrêt international a été émis le 18 novembre dernier à son encontre. Officiellement, les poursuites n'ont rien à voir avec les révélations de WikiLeaks. La justice suédoise accuse Assange de viol et d'agression sexuelle commis sur deux jeunes femmes. Conséquence, le jeune homme de 39 ans, de nationalité australienne, n'est plus le bienvenu en Suède, où les serveurs de WikiLeaks sont hébergés. Un mois avant la délivrance du mandat d'arrêt, Stockholm lui avait déjà refusé un permis de séjour.


Culte du mystère


Mais où se trouve alors Julian Assange ? Le jour de sa condamnation en Suède, Assange était à Londres. C'est en tout cas ce que déclarait son avocat londonien Mark Stephens au matin du 18 novembre, assurant que son client "n'avait pas fui". "M. Assange se déplace et reste assez discret sur les lieux où il se trouve", concédait toutefois le conseil. Jusqu'à ce mandat d'arrêt, de nombreuses conférences de presse du fondateur de WikiLeaks avaient lieu depuis la capitale britannique. Mais depuis, mystère. Une chose est sûre, ce n'est pas aux États-Unis qu'Assange trouvera un abri. Une enquête pénale est ouverte à son encontre sur le sol américain, et le porte-parole de Barack Obama, Robert Gibbs, n'a pas hésité à le qualifier, sans le nommer explicitement, de "criminel".

Le fondateur de WikiLeaks pourrait en revanche avo... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr