Une patiente de la polyclinique de Lormont près de Bordeaux, France était déclarée cliniquement morte au matin du lundi 18 octobre 2010.
Elle s'est réveillée quatorze heures plus tard au centre hosptalier, raconte SudOuest.fr.
Lydia, 60 ans, se rend lundi dans le service d'oncologie pour subir une séance de chimiothérapie. À 9 h 10, elle reçoit une perfusion et avale un comprimé, puis son état se dégrade alors à une vitesse vertigineuse...
« Le médecin urgentiste m'a dit que ma mère avait fait un accident cérébral, qu'elle était toute bleue et dans le coma", puis "Il faudra prendre une décision pour débrancher la machine" », raconte son fils.
La famille obtient le transfert de Lydia au CHU de Bordeaux par le Samu. Après quatorze heures d'absence totale, Lydia annoncée « cliniquement morte » s'est réveillée en disant : « Ah, qu'est-ce que je suis bien, j'ai bien dormi ! »
« C'est une forme de miracle », reconnaît Yves Noël, directeur de la polyclinique, tout en admettant que l'urgentiste a commis une « erreur de communication » mais pas « une erreur médicale car il lui a sauvé la vie ».
Du côté de la famille, après le soulagement, c'est la colère qui prend le dessus : « On allait donner le permis de tuer notre mère », explique l'un des fils de Lydia qui menace de porter plainte contre l'établissement.
Contacté par Le Post, le CHU de Bordeaux explique n'avoir "aucune information à fournir sur l'état de la patiente" qui est encore hospitalisée ce mercredi.
Contacté par Le Post, le directeur de la polyclinique Bordeaux Nord n'était pas disponible pour répondre à nos questions. Lire la suite >>>>>