Source: pointzabriskie.ca
Les Chinois se ruent à Hong Kong pour voir...de la porno
Non, ce n’est pas pour ses gratte-ciels étourdissants, ni sa fameuse baie ou pour les mensurations exceptionnelles de son bouddha géant que les Chinois se pressent à Hong Kong, mais bel et bien pour voir le premier film porno en 3D titré Sex and Zen: Extreme Ecstasy.
L’ex-colonie britannique qui jouit d’une plus grande liberté de mœurs que l’Empire du Milieu compte sur le tourisme du x afin d’attirer les Chinois en quête de sensations fortes. Selon le site Internet des Inrocks, les agences de voyages chinoises proposent dorénavant un «tour x» dans les salles de cinéma hongkongais.
D’après South China Morning Post, cité par le Daily News and Analysis, cette niche pourrait permettre à Hong Kong d’aller chercher quelques milliards de yens supplémentaires. La ville qui accueille chaque année près de 30 millions de touristes venant directement de Chine n’a pas oublié lors de la sortie du film aux quelques scènes osées Lust Caution de Ang Lee qu’elle avait pu engranger la moitié de ses recettes au box-office grâce aux Chinois!
L’annonce de la sortie prochaine d’une première production 3D se propage d’ailleurs en Chine à la vitesse grand V. Même si le film Sex and Zen: Extreme Ecstasy ne devrait sortie qu’en mai 2011, déjà les agences de voyages à Pékin ou Shanghai préviennent leur clientèle que des projections privées et des rencontres avec les acteurs seront vraisemblablement programmées. Depuis, on se bouscule au portillon.
Le producteur de l’œuvre porno Stephen Siu – à qui l’on doit notamment la production en 1991 du cultissime premier opus Sex and Zen – expliquait récemment au South China Morning Post qu’un tel buzz n’est pas vraiment étonnant. La censure qui vise à expurger les scènes «chaudes» des films est systématique en Chine continentale.
D’un budget de trois millions de dollars, la suite en 3D Sex and Zen: Extreme Ecstasy réunit les hardeurs nippons Saori Hara et Yukiko Suo qui accompliront leurs performances en relief. Si l’on se fie au metteur en scène, certaines des séquences explicites sont «impressionnantes». Une chose est certaine, les touristes chinois risquent après cela de ne plus voir le bouddha géant de Honk Kong de la même manière.