Source: AHP
Haïti/Choléra: une découverte de l'agence gouvernementale américaine de protection de la santé publique met de l'eau au moulin de ceux qui accusent un contingent de la MINUSTAH venu du Nepal
Port-au-Prince, 2 novembre 2019-(AHP- Une étude réalisée par les centres de contrôle et de prévention des maladies d'Atlanta a conclu que la bacterie du choléra qui fait des ravages en Haïti est de souche sud-asiatique.
Cette étude permet ainsi de rejeter l'hypothèse selon laquelle cette souche pourrait être liée à une éclosion en Amérique du Sud dans les années 1990, a fait savoir le professeur le Dr Christopher Braden des CDC, précisant qu'en parlant d'Asie du Sud-est, on fait référence notamment à l'Inde, le Pakistan et d'autres pays comme le Népal où le ncholéra est endémique.
Les resultats de cette étude est venue donc renforcer la position de plusieurs secteurs en Haïti qui croient que les matières fécales d'un contingent népalais de la MINUSTAH, déversées dans la Rivière Meille (centre) qui se jette dans le Fleuve Artibonite, seraient à l'origine de cette flambée de choléra, une maladie absente du pays depuis plus de cent ans.
L'épidemie du cholera qui s'est declarée soudainement dans les regions du Bas artibonite et du Bas Palteau central et qui a fait plus de 300 morts est imputée aux népalais dont les habitants des régions touchées réclament le départ.
Les responsables de la mission onusienne qui ont rejeté les accusations portées contre les népalais, pourraient peut-être réevaluer leur position après ls résulatats de l'étude americaine.
Ds centaines de personnes qui ont manifesté vendredi contre le contingent népalais ont estimé que certains des dirigeants de la MINUSTAH ne rendent pas service aux casques bleus en matière de crédibilité, en démentant ou en couvrant tous leurs mauvais actes même ceux les plus flagrants dont des cas de violence .