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Biographie - FRÈRE ANDRÉ

Biographie chronologique de frère André

Alfred BESSETTE nait à Saint Grégoire d`Iberville (40 km de Montréal dans la Province du Québec au Canada , le 9 août 1845, il est le fils légitime de l`union d'Isaac-Valentin BESSETTE et Clotilde FOISY qui se son marié le 27 septembre 1831 à l'Église Saint Mathias du Richelieu de Rouville.

 Le 10 août 1845 le curé le baptise et reçois le prénom Alfred BESSETTE .

Frère André
Ces grand parent sont : Joseph BESSETTE Jr et d’Angélique GEORGE et Claude FOISY et de Ursule BARSALOU.

Il et le huitième de leurs douze enfants, et toute cette famille vivait dans une petite maison d`une seule pièce. Sa famille était pauvre, son père travaillait le bois et sa mère s'occupait du foyer.

Le 20 février 1855 son père Isaac-Valentin BESSETTE décède d'un accident de travaille un arbre qu'il abat lui tombe sur la poitrine et meurt et Alfred qui n’a que dix ans et Clotilde Foisy se retrouvant avec neuf enfants.

Le dix novembre 1857 sa mère Clotilde Foisy décède de tuberculose à l`âge de quarante-trois ans.

Alfred devint orphelin alors qu'il n'avait que 12 ans. Et il a été adopté à l'âge douze par un oncle Monsieur Joseph-Timothée NADEAU et sa tante Rosalie FOISY qui est fermier.

C`est durant cette période de douloureux apprentissage qu`Alfred fut préparé à sa première communion par le Curé André Provençal et, lors du grand jour, il décida d`imiter Saint Joseph pour le restant de sa vie. Alfred Bessette fais sa Première Communion Première Communion en 1857.

Le 7 juin 1858 Alfred Bessetter recevaient le sacrement de confirmation par L'Archevêque Mgr Jean-Charles Prince évêque de Saint-Hyacinthe.

À 20 ans, il parti travailler aux Usa puis revint au canada en 1867.

L'abbé André Provençal ayant remarqué la piété du jeune homme, ll le recommanda aux Pères de sainte-Croix et malgré sa faible santé et son peu d'instruction, et il se présente au collège Notre-Dame à la Congrégation de Sainte-Croix vient pour faire son noviciat le 22 novembre 1870; il fut reçu le 27 décembre 1870 et prit le nom de frère André. Le 22 août 1872 à prononce ses vœux temporaires; À l'âge de 28 ans et 6 mois le 2 février 1874 le frère André fait sa profession perpétuelle.

Il eut la charge de portier du collège Notre-Dame qu'il pratiqua plusieurs années ainsi que diverses autres tâches au service de sa communauté.

La Chapelle du frère André

En 1904 a près que la congrégation de Sainte-Croix est acheter le terrain sur le mont Royal en face du collège Notre-Dame ; Frère André et avec l’aide de son confrère le frère Abundius Piché en juillet et octobre construit une petite chapelle entièrement en bois sur le Mont-Royal avec l'argent qu'il gagne à faire des petits travaux. Les dimensions sont modestes : ne mesurait que 4,50 m (15 pieds) sur 5,50 m (18 pieds).

Deux grandes portes de noyer s’ouvraient sur le sanctuaire. Sur le devant une balustrade mobile permettait aux fidèles de venir communier. La messe y était alors célébrée qu’à l’extérieur et la chapelle n’était ouverte que pendant la période estivale. La chapelle fut inaugurée et bénite le 19 octobre 1904. A l’intérieur de la chapelle, se trouve un autel de bois, sculpté par le frère Abundius Piché pendant l’hiver 1906. Les statues du maître-autel en plâtre polychrome sont de l’artiste T. Carli.

Deux plus-tard ans en 1908, on décida d’agrandir et de chauffer la chapelle. Cet agrandissement était rendu nécessaire étant donnée l’augmentation rapide de la renommée du frère André, de la multiplication des récits de guérisons et de l’affluence des pèlerins. Enfin en 1910, on agrandit pour une troisième fois la chapelle on y ajoute la nef actuelle, la chambre du frère André et le clocher. C’est à cette époque que l’on donne à la chapelle son aspect extérieur que l’on peut voir encore aujourd’hui.

Cet oratoire est agrandit deux fois par la suite. En 1917, une crypte pouvant recevoir 1000 personnes est construite.
Chronologie de sa cause

* Sa cause est Soutenue par les pères, frères et sœurs de Saint Croix
* Sa cause a été présentée au Vatican le ?
* À l’ouverture du tombeau par le tribunal ecclésiastique le 11 septembre 1963 on retrouva son corps était intact et en état de momification.

* Vénérable : Il est déclaré vénérable grâce à l’héroïcité des vertus le 12 juin 1978 par le pape Paul VI

* Béatifié : Le 23 mai 1982 par le Pape Jean Paul II

* Canonisé : Son procès de canonisation est en cours à Rome.

* Sa fête a été fixée le : 6 janvier.

Le long chemin vers la canonisation 

(Source: Wikipedia) 

Le long processus menant à la canonisation du Frère André débute peu de temps après sa mort, plus précisément le 13 novembre 1940 lorsque Monseigneur Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, constitue un tribunal ecclésiastique pour étudier les écrits du Frère André. Une affiche est alors placée à l'entrée de toutes les églises de Montréal[13].
Parallèlement à cette démarche, s'ouvre le 8 octobre 1941 le procès informatif sur les vertus, sous la présidence du chanoine Adélard Arbour, qui pendant huit ans scrutera la vie et les vertus du candidat à la sainteté[14].
Après plusieurs années de rencontres, d'analyses et d'entrevues, l'enquête est bouclée. En avril 1958, on présente les actes du procès aux cardinaux chargés de déterminer si la cause peut être introduite à Rome. Deux ans plus tard, le 8 novembre 1960, le Pape Jean XXIII introduit la cause en cour de Rome[9].
Deux nouvelles enquêtes suivront qui étudieront le cas du Frère André pendant plus de deux décennies. On y fera ouvrir le tombeau le 11 septembre 1963, afin de s'assurer de l'intégrité du corps. On trouve alors celui-ci en état de momification et intact[15].
Finalement le 12 juin 1978, le pape Paul VI déclare « vénérable » Alfred Bessette. Après que l'église de Rome ait reconnue un premier miracle, le frère André est ensuite béatifié le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II, sous le nom de Bienheureux « Frère André Bessette »[16]. Ce premier miracle authentifié officiellement par l'église est celui de Giuseppe Carlo Audino. Cet américain de Rochester, dans l'État de New York, souffrait d'un cancer du foie qui s'était généralisé en 1957. Après avoir reçu ce diagnostic, Monsieur Audino, qui vouait une grande confiance au frère André, multiplia les prières. Quelques jours plus tard, son médecin constata une guérison complète. Rome soumit le dossier Audino à 9 médecins. Leur rapport comportait 966 pages dont 150 radiographies. À l'unanimité, les experts ont conclu que la seule médecine ne pouvait expliquer cette guérison[9].
Au fil des ans, 10 millions de personnes signent des pétitions pour sa canonisation. Mais pour cela, il faut que l'Église catholique romaine puisse lui reconnaître un deuxième miracle réalisé après la béatification.
Le « miraculé » est un enfant de dix ans qui, après avoir été frappé par une voiture en 1990 lors d'une promenade en vélo, subit deux fractures du crâne et une hémorragie cérébrale majeure. La victime est restée dans le coma pendant trois semaines et se trouvait dans un stade terminal. On attendait la fin. Or, au moment même où, à l'Oratoire Saint-Joseph, un membre de la famille demande au frère André sa guérison, l'enfant sort du coma. Il se rétablit complètement. Une importante analyse de ce cas de guérison inexpliquée est réalisée par des médecins et spécialistes. Le volumineux rapport de 800 pages est remis à la commission médicale mandatée par le Vatican qui authentifie à l'unanimité cette guérison [9].
En octobre 2009, ce deuxième miracle est officiellement reconnu et attribué au frère André par la Congrégation pour les causes des saints, de sorte que le bienheureux n'a maintenant plus qu'à attendre la décision du pape, sur l'avis de cette congrégation, pour pouvoir être canonisé. Le 19 décembre 2009, le pape Benoît XVI autorise la Congrégation à promulguer le décret concernant ce miracle attribué au frère André[17],[18]. Le Frère André sera donc, par proclamation, solennellement déclaré saint[19]. Il sera le deuxième saint québécois reconnu, après sainte Marguerite d'Youville (Varennes 1701 - Montréal 1771), fondatrice d'une communauté de religieuses hospitalières, canonisée en 1990.
Le 19 février 2010, le pape Benoît XVI annonce lors d'un consistoire que le frère André sera canonisé le 17 octobre 2010[20]. Effectivement, le 17 octobre au matin, heure de Rome, le pape Benoît XVI officialise la canonisation du frère André lors d'une cérémonie qui s'est déroulée sur la place Saint-Pierre devant 50 000 pèlerins, incluant plus de trois mille Québécois. Diverses personnalités religieuses et politiques de Montréal et du Québec étaient aussi présentes à Rome. Cinq autres religieux (Stanisław Kazimierczyk, Giulia Salzano, Cándida María de Jesús, Mary MacKillop, Camilla Battista da Varano) ont été canonisés à la même occasion[21].
Le 30 octobre 2010, une grande messe en l'honneur de la canonisation du Frère André a lieu au Stade Olympique de Montréal devant près de 50 000 personnes[22]. En présence du premier ministre du Canada Stephen Harper, du premier ministre du Québec, Jean Charest, du Maire de Montréal, Gérald Tremblay ainsi qu'une soixantaine d'évêques du Canada, des États-Unis, d'Haïti et même du Bangladesh; la messe a été célébrée par le cardinal Jean-Claude Turcotte[23].