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La Prostitution Chinoise dans les Rues de...Paris

Le plus vieux métier du monde, la prostitution, n’est bien sûr pas un phénomène réservé aux rues de la Capitale !

Par contre ce qui devient relativement récent à Paris, c’est l’arrivée de péripatéticiennes venant de Chine !

Jusqu’à ce jour, les « filles de l’Est » : yougoslaves, Russes, etc., arpentaient les allées du Bois de Boulogne, et les rues chaudes de Paris….

Et voilà que la Chine, après les jouets, et le textile, les pièces détachées, les cuirs et les fourrures, se met à exporter ses « filles de joie » !!!!

Prostituée faisant le trottoir
« Les marcheuses », comme les appèllent la Brigade de Répression du Proxénétisme, ne se contentent pas du petit carré de bitume, comme leurs « collègues », mais remontent et descendent les rues pour éviter de se faire repérer !

Elles sont discrètes, sans jupes courtes, ni décolleté, et sont enveloppées dans de longs manteaux, qui les font se confondre avec des mères de famille « lambda !!

Quant à leur vocabulaire il se résume à quelques mots de Français, liés à leur « profession »…

Elles sont entre 300 et 600, à exercer, dans les rues de la Capitale, et constituent la première communauté étrangère dans ce milieu !

Ces femmes, âgées de 35 à 50 ans, émigrent très tard vers la France..

Elles arrivent grâce à des réseaux de passeurs, qui leur soutirent entre 10 000 et 15 000 euros, mais elles ne sont pas destinées au « trottoir » directement, elles y viennent progressivement …

Une Chinoise de 42 ans raconte :

« J’ai quitté la province de ShinTao, en 2003.Les faillites d’entreprises se multipliaient et je n’avais pas de travail.

On m’a alors dit qu’il y avait « moyen » de venir en France.

A mon arrivée, j’ai rapidement trouvé une place de nourrice, grâce à quelques relations….

Mon patron a cherché à abuser de moi, et j’ai dû partir au bout d’un mois.

Quand je me suis retrouvée sans le moindre argent pour vivre, mes colocataires m’ont dit que le plus simple serait de chercher un travail dans la rue »..

« Un travail dans la rue », c’est ainsi que les femmes chinoises qui se prostituent en France nomment leurs pratiques..

Elles ont aussi inventé l’expression « faire du travail ».

Elles parlent encore de « se jeter à l’eau », en référence à une époque, où cela signifiait en Chine : « se lancer dans les affaires » !

Le mot prostitution, est d’ailleurs banni de leur vocabulaire, trop stigmatisant en langage chinois….

Une structure, lancée par Médecins du monde, le Lotus Bleu, , est uniquement dédiée aux prostituées chinoises !

Un bus tourne dans Paris, elles peuvent y rencontrer des Médecins, discuter, récupérer des préservatifs, et apprendre comment on s’en sert, car la plupart d’entre elles ne connaissent pas grand-chose « en la matière »….

L’un des nombreux problèmes que rencontrent ces femmes, c’est bien la concurrence des autres prostituées !

Les tarifs pratiqués par les « marcheuses », chinoises étant bien inférieur à ceux pratiqués habituellement : entre 20 et 40 euros pour une « passe » !

Deux à trois fois moins cher que leurs consœurs du trottoir…

Jusqu’à présent cette prostitution chinoise, était peu organisée, les femmes se prostituant, à l’hôtel, dans les voitures, sans « protecteur » à leurs trousses..

Mais cela est en train de changer, et la BRP, commence à s’inquiéter….

Il faut savoir aussi, que cet organisme à fait fermer 15 « salons de massages » asiatiques, dont 7 en 2008 !

Mais rien ne prouve pour l’instant que la Mafia chinoise soit à la tête de ce triste constat…. !

Extraits de France info.